HONGFEI EDITEUR
2013
9782355580703
A PARTIR DE 7 ANS
L'histoire se déroule bien plus loin que les forêts d'Occident, bien au delà des mers contraires au Levant,
le miracle de l'amour planta sa graine dans les montagnes de l'Asie.
Et la magie de nouveau fit son œuvre.
Il était une fois en Chine un jeune homme, deux sœurs, un parapluie et un petit pont de pierre.
Il était une fois un amour sincère mais contrarié.
Revêtant l'apparence de deux jeunes demoiselles innocentes en visite, le Serpent blanc et le Serpent bleue gouttèrent à la beauté du pays du lac de l'Ouest.
Son eau est aussi claire que le cristal, les pagodes toucheraient presque le ciel et les ponts étaient extrêmement favorables aux amoureux, comme le leur avait rapporter un petit poisson blanc.
Baï, le Serpent blanc,
goutta à la courtoisie d'un parapluie, la générosité et la beauté d'un cœur simple, le petit poisson blanc n'avait pas menti. Les ponts sont miraculeux, le monde des hommes est incroyable.
Baï offrit son savoir de guérisseuse aux hommes et ouvrit boutique avec Qing sa jeune sœur, en échange d'un bonheur tout neuf.
Un petit bonheur qui finit par prendre racine et grandir au creux de son ventre qui s'arrondit doucement avec le temps.
Les amours sincères et contrariés le sont, parfois, parce qu’il y a dans l'histoire une jalousie, un secret aussi.
Et c'est le poison qui ronge la confiance, use les patiences, pervertit les consciences car d'un côté la belle est aussi serpent et que de l'autre, il n'est pas bon d'être bonne guérisseuse près du temple..
Ainsi, il était une fois, un Bonze qui vivait à quelques lieues du couple bel amour.
« Une main glissée dans sa longue barbe, le bonze Fahaï, maître du monastère, s’apprêtait à annoncer une terrible nouvelle pour les amoureux... »
: Signant son premier texte « L'Auberge des ânes » aux mêmes éditions HongFei, Alexandre Zouaghi nous rapporte cette légende « célébrée comme éloge de la liberté d'aimer », un conte oral qui finit par se transmettre sous forme de roman au XVIIè siècle et qui comme l'indique l'éditeur, ne cesse d'être reprise sous formes animées, chantées ou cinématographiques.
Cet auteur qui se veut, selon lui et pour notre profit, ambassadeur de la culture française et chinoise, nous fait donc découvrir ce récit à la façon de la Belle et la Bête de Beaumont ou Blanche Neige et Rose Rouge des Frères Grimm, mais de manière inversée. La légende du Serpent Blanc n'est pas sans rappeler également la légende bien française de la Fée Mélusine qui épousa un prince et lui avait fait promettre de ne pas la surprendre pendant son bain sous peine, évidement de découvrir son secret mais aussi de ne plus la revoir.
Cette légende chinoise d'amour porte sur la confiance, sur la force des sentiments.
A l'inverse de Mélusine,
la pauvre Baï survivra à la trahison de son promis grâce à sa pugnacité à défendre par amour son bonheur trouvé et patiemment construit,
grâce aussi à sa fidèle sœur Qing qui veille
et également grâce à la force du pardon.
Construit comme un petit roman, chapitré en format album, ce conte ravira les amateurs de contes merveilleux sans princesses, gracieux et de toute beauté.
La technique de collage de Wang Yi jette son voile de douceur,
utilisant des tons pastels, des découpés fins, des aplats décoratifs élégants,
les double-pages cachées ont le charme de petits théâtre de marionnettes.
Quelques pages de cette légende avant le coucher ou avant le goûter promettront de délicieux moments de temps calme, empreint d'onirisme, de douceur.
Des instants où l'impossible devient possible, où la Bête devient Belle, où l'intolérance ne triomphe point à force de courage et de sentiments sincères.
Enchanteur !
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LES AUTEURS!!!
ALEXANDRE ZOUAGHI, COLLECTEUR ET AUTEUR
ET
WANG Yi,
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LA LEGENDE DU SERPENT BLANC!!!
La légende!
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