BAMBOO EDITION
2016
9782818934753
A PARTIR DE 8 ANS
: Gage que la couverture mettant en
scène le jeune héros en pleine lecture, enfoncé confortablement entre les jambes
d'un ours polaire en guise de fauteuil, les jambes posés sur un
tigre en guise de table basse, un petit singe lui réchauffant les
pieds et s'éclairant à la lumière d'une craie à l'instar d'une
lampe de poche, devrait déjà charmer les jeunes lecteurs.
Le pitch est à demi suggéré, liant
le titre à cette craie lumineuse et à la porte tracée par celle-ci
sur la pierre.
De quoi parle « la craie des
étoiles » ?
Max est un jeune garçon qui va faire
une incroyable trouvaille dans le grenier de son arrière-arrière
grand-mère Mashka. Il tombera sur le journal de l'arrière-arrière
grand-père Théophile de sa Mashka (ce qui renvoie très loin dans
le temps) ou plutôt est-ce le journal qui lui tombera dessus ( à
découvrir par les lecteurs). C'était le premier résident de la maison, le dernier point de chute de sa retraite.
Le journal est un carnet de voyage qui
consigne les différentes destinations d'un Théophile explorateur.
La malle de ce dernier offrira à Max une vieille montre et une craie
dont parle le journal et qui selon Théophile sont magiques.
La craie ouvre
sur des passages dans le monde et la montre ramène le voyageur à
son lieu de départ.
Que cela ne tienne, Max teste les
objets et cela marche !
Ainsi, Max passera de la Chine au
Canada, de l'Inde au Pérou, juste en se dessinant une porte à la
craie sur une surface. Pour des raisons que les lecteurs découvriront
aussi, Max n'aura pas le temps d'attendre le dernier tic-tac de la
montre pour revenir chez Mashka et cela expliquera ses multiples
bonds dans l'espace.
A chaque halte, Max se trouve aidé par
une fille ou un garçon du lieu et de son âge, pour trouver une
direction à suivre et un gîte pour s'abriter.
Il ne faudra pas
s'étonner des animaux qui parlent, c'est aussi le pouvoir de la
craie.
Max constatera rapidement que ces destinations
sont en lien avec les voyages de Théophile et il croit reconnaître
dans le paysages ci et là cet aïeul disparu depuis évidement. Ce détail laisse un
fil rouge plus important à suivre pour la suite. Si c'est le cas, que peut attendre Théophile du petit Max?
A noter en plus du Théophile caché, l'auteur s'amusera aussi à glisser d'autres références culturelles, de la BD ou du cinéma cette fois et très connus de la jeunesse, petits clins d'oeil ludiques.
Le concept de cette bande-dessinée
destinée aux plus jeunes est sympa et la présentation charmante.
A remarquer que s'il n'y avait pas ce jeune héros
glotte-trotter bien malgré lui à suivre, Max, nous pourrions profiter d'un
documentaire autour du thème du voyage, présentant des éléments
caractéristiques de ses charmes.
Si quelques éléments posés là
renseignent sans commentaires ou avec peu de démonstrations sur des plaisirs
culinaires typiques ou géographiques, jouant ainsi sur un éventail
plus large des aspects du pays en présence, l'auteur Raphaël
Drommelschlager semble donner dans le parti pris du documentaire
animalier aux données plus précises, chaque animal rencontré ne se privant pas de développer
au jeune Max ce qu'il mange, rendre ses mensurations ou rendre compte de ce qu'il
est capable de faire.
Les illustrations, les couleurs, les
costumes typiques et les prises de vue choisies, fixant sur le
meilleur angle pour mettre en valeur la nature et ses architectures,
sont un ravissement pour les yeux et rendent les voyages
extraordinaires de Max plus que magique, c'est inspirant pour donner
le goût des documentaires pour la jeunesse, développer la curiosité
scientifique sur la nature et la flore du monde global dans lequel ils
vivent.
La fin de la Bande-dessinée clôt sur une partie documentaire pure et dure sur le Zoo de Beauval, complétant sur les animaux rencontrés.
La trame du scénario est simple, elle
emprunte certe de grands raccourcis pour les rencontres qui offrent
des répétitions de situations, les dialogues ne sont en effet
qu'une excuse pour donner quelques éléments didactiques mais en
considérant le public visé, force est de conclure que c'est une
idée de vulgarisation très très agréable. L'auteur revient à la fin du tome sur l'intrigue du fil rouge et un événement, astuce efficace, va donner l'envie de poursuivre l'aventure sur le tome deux.
Si les prochaines destinations de la suite sont traitées de la même manière que sur le tome un, il ne faut absolument pas se priver.
Et cela est confirmé, chers lecteurs, avec des d'autres destinations d'évasion à la recherche de Théophile, des terres de légendes qui nous feront passer progressivement dans le fantastique le plus absolu, L'Afrique, le Kazakhstan, les Cyclades et l'île de Pâques.
Le secret de Théophile y sera entièrement dévoilé.
Et cela est confirmé, chers lecteurs, avec des d'autres destinations d'évasion à la recherche de Théophile, des terres de légendes qui nous feront passer progressivement dans le fantastique le plus absolu, L'Afrique, le Kazakhstan, les Cyclades et l'île de Pâques.
Le secret de Théophile y sera entièrement dévoilé.
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RAPHAËl DROMMELSCHLAGER
AUTEUR, ILLUSTRATEUR, COLORISTE
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CE QU'ILS EN DISENT?













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