RUE DU MONDE
2024
9782355047572
À PARTIR DE 7 ANS
: Les auteurs Blackcrane et Jiu Er nous avaient fait voyager vers la Chine, en Mongolie intérieure, avec dans "L'élan ewenki" de Rue du monde également, la présentation de l'une des ethnies existantes, rapprochées des élans.
Les Ewenki. Nous nous rappelons d'eux dans le livre, vêtus comme des Mongols, dormant sous des tipis plutôt que des yourtes, choisissant la sédentarisation et l'élevage.
Nous revoici avec " L'ours des Oroquen" dans la même perspective de découverte touristique et ethnologiques d'Asie.
Nous suivrons sur un quotidien la petite Avya et son grand-père fin prèts pour surprendre près d'une rivière une ourse et ses petits pour de vrai, comme certains français le fond pour rencontrer des cerfs et des biches au fond des bois.
Les auteurs prendront le temps, comme dans l'idée de "la chasse à l'ours" d'Oxenbury et Rosen (École des Loisirs), le voyage sera aussi important que la destination, d'autant à hauteur de cette petite Aya qui va occuper ses yeux à observer la petite faune du parcours.
Ça sera aussi pour nous l'occasion de la découvrir, jusqu'au moment final, le duo se cachant de l'autre côté d'une rivière pour apercevoir la famille ours jouant avec des ...ordures.
L'aventure nous inspirera l'admiration avec ses précepts culturels très respectueux de la nature et un peu gênés de contaminer l'espace sain des animaux avec des détritus.
Sans projeter de les approcher d'avantage, le grand-père et Aya attendront l'absence momentanée des ours pour nettoyer cet espace.
Les enfants habitués à la technologie et à vivre dans le confort minimum seront peut-être étonnés, que des communautés choisissent de vivre ainsi et en continu, comme eux vont au camping sauvage pour se rapprocher de la nature sur une expérience limitée.
De continent à continent, y en aura bien entendu plus que l'on croit.
Ces peuples seraient-ils différents si ils accueillaient la technologie au sein de leur quotidien?
Est-ce nécéssaire?
De grandes questions à jeune hauteur, n'est-ce pas?
Ceci ne sera pas le propos et il ne s'agira pas de méconnaissance, mais plutôt d'un besoin d'entretenir une tradition qui pourrait disparaitre d'un rien, quelque chose selon eux de plus grand. Voici le peuple Oroqen.
Ce devoir très humble donnera probablement un supplément de sens à cette vie soutenue par la chasse et la pêche.
Conserver la langue, les danses, les contes, les arts du tissage, les coutumes, pour soi et non pour que le monde sache...
Ces petites gens seront les gardiens de leur histoire, ils existent et nul besoin de le crier, tout est là, cela suffit.
Un bel éveil à la rencontre du bout du monde et du monde sauvage animal grâce à l'éditeur Rue du Monde. Cette richesse simple de posséder peu, sinon l'essentiel par choix, viendra affirmer que nous peuples civilisés ne sommes pas de fait le centre du monde comme les enfants pourraient le penser naturellement avec le train à grande vitesse, la capacité à voler vers la lune et l'omniscience d'internet.
N'aimeriez-vous pas apercevoir une ourse pour de vrai un jour, jeunes lecteurs?
*Comme les Ewenki, les communautés Oroqen se sont adaptées au monde moderne tout en conservant des célébrations qui maintiennent vivantes les traditions chinoise de leur ethnie.
VOIR :
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BLACKCRANE
AUTEUR
crédit:(2) Facebook
ET
JIU ER
ILLUSTRATRICE
crédit: (2) Facebook
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CE QU'ILS EN DISENT?
https://www.babelio.com/livres/Blackcrane-Les-ours-des-Oroqen/1593655
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