MAISIE HITCHINS, TOME3 :L'AFFAIRE DU MANOIR HANTE/ HOLLY WEBB




FLAMMARION
COLL. CASTOR POCHE ROMANS
2015
9782081344389
A PARTIR DE 8 ANS


« Ce manoir est hanté ! » avait-on dit à Maisie et à Alice, cependant la première n'avait cœur que d'abandonner un peu ses tâches à la pension de sa Grand-mère et l'autre à se reposer un peu après sa petite scarlatine.
La petite Alice n'était ni verte ni blanche, juste ponctuée de petits points rouges.
En revanche, la sévère Melle Sidebotham et le personnel affecté au manoir de Wisteria Lodge qui les accueillaient toutes deux passaient pas toutes les couleurs depuis leur arrivée.
 Affectés, ils allaient l'être en tout cas encore d'avantage.
Aux vapeurs envahissant la maison,
 aux bruits résonnant ci et là au travers des murs
et aux horribles odeurs qui se dégageaient de certaines pièces, 
s'ajoutaient le vol d'un bracelet et d'une chaîne en or.
Maisie Hitchins avait même aperçu la silhouette d'un chat blanc rodant à chaque manifestation.
Avait-on déjà vu de mémoire le fantôme d'un chat ?
Pouvait-il chasser la souris fantôme ?

Cette retraite à la campagne n'était pas de tout repos mais Maisie ne se laissait pas gagner par le frisson ridicule, la jeune fille n'avait pas son pareil pour dénouer les mystères, celui-ci était de taille pour occuper les journées des deux amies et échapper un peu à l'insupportable Melle Sidebotham.


: Un tome 3 pour retrouver les petites enquêtes de la petite anglaise Maisie Hitchins.
Cette fois, son compagnon d'aventure régulier ...est mis de côté au profit d'un autre personnage secondaire, Alice, donnant aussi l'opportunité à Maisie de changer de décor.
 Il est temps pour le personnage de prendre un peu de repos, à la campagne, une expérience douce, nouvelle et loin des rues de Londres, grâce à son amie Alice qui prend des cours particuliers à l'un des étages de sa pension familiale. 
Mais à l'identique d'un bon Club des Cinq d'Enid Blyton, il n'y a pas de repos pour les héros, l'aventure les suit comme un aimant et donne un nouveau volume à déguster pour les jeunes lectures. 
Un nouveau mystère donc, peut-être des revenants, Holly Webb conserve toutefois une crédibilité et ne sort pas des clous fixés son univers policier. 
Les histoires de fantômes se prêtent bien à l'univers anglais et londonien de Maisie du début XIX siècle. Maisie reste toujours attachante et mignonnette, suivie de près par son petit chiot Eddie et trouvant toujours de quoi se faire plaisir, mener les enquêtes à l'identique de son contemporain anglais le célèbre Sherlock Holmes. 
Cela se lit tout aussi facilement que les précédents, les illustrations de Marion Lindsay contribuent toujours un peu à l'attachement à la série, la préférence allant néanmoins aux premiers.
Bonne lecture !

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HOLLY WEBB


AUTEURE

http://www.holly-webb.com/ 


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CE QU'ILS EN DISENT ?



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VOIR AUSSI
 LE TOME 2


  
FLAMMARION
CASTOR POCHE ROMANS 
2014
9782081308350
A PARTIR DE 8 ANS


 Maisie croquait dans son biscuit, le nez à la fois dans l'histoire qui lui était conté et à la poursuite des miettes susceptibles de tomber. 
Même si c'était elle qui chassait la poussière et rangeait le logement de Melle Lottie Lane, ce n'était pas correct d'ajouter du désordre au désordre.

Du moins, c'est ce qu'aurait rétorqué sa Grand-Mère Hitchins, après avoir déja pris note du désordre de la pièce de la comédienne fantasque. 
Le temps de Grand-Mère Hitchins était réglé comme une horloge mais elle savait toujours prendre le temps sans qu'on la surprenne d'ouvrir son cœur et son porte-monnaie au besoin. 
Replaçant les coussins et rangeant les robes à fanfreluches toutes au sol, la petite fille avide d'histoires et en mal de mystères à résoudre, se niche près de la cheminée et honore l'heure du thé.
Le thé servi, le moment accueillait une invitée.
Melle Lane venait de vider une corbeille pleine de mouchoirs usagés remplie par sa grande amie la comédienne Sarah Massey. 
« Des ennuis, des ennuis!!! » pensait respectueusement la petite Maisie.
Elle entendait « mariage », « Théâtre », « Timmy Fane », « Émeraude de Sainte Cécile », « Lord Tarquin » !
La conversation était passionnante et pour remettre dans l'ordre les éléments, Melle Sarah devait épouser un Lord qui se fit passer pour un autre afin d'approcher la comédienne dans la discrétion...
une amourette, des amours, un bisou et un bijou disparu qui devrait urgemment retrouver le cou auquel le Lord Tarquin l'avait précieusement confié.
"L'émeraude de Sainte Cécile!", avait dit le ProfesseurTobin, voisin du premier étage.
Envolée la pierre, qui fut posée dans la loge de Melle Sarah.
Pas de chance ! Cette pierre est connue pour attirer les ennuis comme des aimants. « Des ennuis, des ennuis ! » pourrait sans doute se réjouir de nouveau la petite Maisie prête à mener l'enquête.
Pauvre Sarah ! Un mouchoir ?


: Les jeunes lecteurs retrouveront si ils le souhaitent, et ce, je n'en doute pas, une nouvelle enquête de la Maisie à la jolie frimousse, aux frisettes blondes et aux yeux ronds comme des billes. 
Nous revoici au 31, rue Albion à Londres, à la pension de Grand-Mère Hitchins, où le mystère se donne maintenant rendez-vous.
Nous retrouvons l'héroïne et sa candeur attachante, son chien gourmand et la galerie de portraits farfelus nichés sous le même toit.  La comedienne Melle Lane, le scientifique Professeur Tobin aux sourcils broussailleux, la vieille Mme Lorimer et son tricot, la demoiselle Sally embauchée généreusement comme domestique par la Grand-Mère depuis le tome 1 et évidement Grand-Mère Hitchins elle-même, en proie aux fuite d'eau du toit.
 Évidement, le petit garçon boucher Eddie un peu canaille et à la gouaille moqueuse est de l'aventure entre deux livraisons, de quoi permettre à Maisie la fréquentation d'enfants de son âge dans son Londres du 19ème siècle.


La nouvelle intrigue "l'affaire du collier d'émeraude" mène les jeunes lecteurs sur le chemin de la superstition et des malédictions.
Si au premier abord, on pouvait supposer facilement que l'affaire n'induisait que le vol de l'émeraude, que la catastrophe attendue portait sur une demande en mariage qui n'arrivera donc pas, Holly Webb nous surprend rapidement et porte à notre sagacité le véritable mobile du crime.
Notre Sarah, notre star du moment très superstitieuse et très talentueuse, représente une victime idéale au mauvais sort et aux mauvais tours.
L'auteure continue de prendre le temps de brosser des personnalités diverses et attachantes dans leurs petits travers, n'épargnant pas la comédienne victime pour ces airs de Diva.
Dreliiiing ! La cloche sonne dans la petite maisonnée de la pension et Maisie s'applique sérieusement sur ses tâches, se dégageant du temps pour ses enquêtes. Les enquêtes continuent de se mener avec l'assentiment de Grand-Mère tant que cela n'est pas dangereux et qu'il ne faille qu'utiliser ses neurones, ce qui donne de la crédibilité à l'univers de Maisie. Le Londres de cette époque n'est pas tranquille, rappelons le.
Le récit ne manque pas d'humour pince sans rire, autour de Maisie notamment. Lottie Lane, engageant Maisie avec la permission de sa Grand-Mère pour sa discrétion, est tendrement à se tordre de rire. So british !
Les accidents se multiplient au petit théâtre, la comédie devient criminelle et Sarah perd progressivement de sa superbe sur les planches, rongée par l'inquiétude, la superstition et la peur de la malédiction.
« Sottise ! » dit la Grand-Mère. 
Il n'empêche qu'il y a une affaire à résoudre et un mariage à sauver.
Amusante, cette intrigue sans violences joue de nouveau sur une enquête bien menée et une présentation d'une époque anglaise à tous les étages.
Un plaisir pour les jeunes lecteurs !



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VOIR EGALEMENT
 LE TOME UN:



FLAMMARION
CASTOR POCHE ROMANS 
2014
978208130838329
A PARTIR DE 8 ANS


Au 31, Rue Albion, à Londres, ça déménage à tous les étages.
Cela astique, frotte, dans les escaliers. Range, balaie, dans les chambres. Bouillonne dans les marmites, bouillonne dans les théières.
Sous les ordres de Grand-Mère Hitchins, cela s'active à la baguette.
L'établissement est très bien tenu, de bonne réputation et la petite Maisie Hitchins s'affaire avec sérieux dans chaque pièce malgré son âge, pour participer à conserver au lieu son allure propre et chaleureuse.
Oui, on s'y sent bien dans la pension de sa Grand-Mère, même si celle-ci cache souvent son bon cœur sous des airs stricts de vieille gouvernante anglaise.
Cependant, Maisie trouve que ses journées manquent singulièrement de piment, d'excitation.
Les détectives Gilbert Carrington et son assistant, le commandant Edward Lamb, qu'elle croise parfois, viennent de résoudre l'affaire des voleurs de bijoux de Larradine. Maisie en rêverait aussi de cette vie-là, trépidante et pleine de mystères à dénouer.
Justement, le destin semble l'avoir entend et. Maisie trouve un petit chiot dans un sac. Manifestement celui-ci avait fini dans le canal, le pauvre. 
Qui avait pu être aussi cruel ? Première affaire!
George, le petit livreur à vélo de la boucherie « Harrowby's », a aussi été renvoyé de son travail.
 Maisie est persuadé que George sous ses airs bourrus et grincheux est un garçon honnête, il n'aurait pu voler les pièces de monnaie qu'on l'accuse d'avoir régulièrement dérobé.
Secondée par son fidèle et nouveau petit assistant canin surnommé finalement « Eddie »,
 entre quelques courses et deux trois ménages,
 Maisie se montre une détective hors pair.
Attention ! Maisie est la reine des déguisements !


: Après les séries « Rose » et « lily », Holly Webb nous propose de faire connaissance avec une toute nouvelle héroïne anglaise du même âge, mais avec un univers un peu différent. 
Le genre policier entre en scène ! 
 Notre petite Maisie n'a pas le quotidien d'une enfant qui va à l'école pour son époque, ses amis sont Alice qui apprend à domicile avec des tuteurs à être une demoiselle cultivée, bien élevée, à quelques pâtée de maisons et George le livreur, par la force des choses et des livraisons de viandes à la pension.
Nous faisons aussi connaissance avec un certains nombre de personnages bien plus exubérants qu'ils n'y paraissent au premier abord, qui habitent pour la plupart dans la pension comme le surprenant Professeur Tobin du 1er étage et ses animaux empaillés ou la comédienne Mlle Lane du 3ème, qui va lui apprendre à se rendre méconnaissable pour ses filatures. 
Chacun se prête avec plaisir aux bonnes intentions de Maisie d'aider son prochain, même l'impressionnante Grand-Mère au final.

La petite Maisie reste fidèle à la délicatesse propre aux héroïnes de Ms Webb, le ton est encore plus drôle et tendre, 
cette série s'adresse peut-être à un public un peu plus jeune. 
Au programme, des petites enquêtes mystérieuses à résoudre dans des journées ordinaires, sans violences, sympathiques et bien menées, qui nous permettent par ailleurs de découvrir un quotidien londonien de l'époque Victorienne à hauteur d'une petite fille de condition modeste, habitant dans une pension et qui à son âge, travaille. 
En effet, George, le petit livreur confirme cette réalité et Maisie s'évertue , entre ses propres tâches, à l'aider à récupérer son travail injustement perdu, nous démontrant par ailleurs la nécessité pour ces enfants de mettre « la main à la pâte » suivant leur condition. 
C'est un niveau de lecture proposé qui échappera peut-être à certains jeunes lecteurs qui en tout cas s'amuseront des intrigues.
C'est évident!



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CE QU'ILS EN DISENT:


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DE LA MÊME AUTEURE



FLAMMARION
COLL. GRANDS FORMATS
2011
9782081233287
A PARTIR DE 9 ANS


: Des images vivantes qui racontent des histoires, 
des mélasses qui se renversent sans crier gare,
 la providence ne semble guère avoir favorisé Rose jusqu'à présent selon elle. 
Pourquoi elle?
 Une bonne place loin de l'orphelinat, bien rémunérée, loin de tout mauvais rebondissement, la meilleure revanche possible pour cette petite orpheline déposée dans un panier à poissons sur des marches de pierre. 
Et lorsque cette nouvelle vie se définit comme fille de chambre chez le magicien, c'est le pompon comme on le dit! 
 Pitié, pas de magie! 
Ce n'est pas Rose qui vient à la magie, c'est cette dernière qui compte la mener là où elle doit être.
 D'ailleurs, Freddy l'espiègle apprenti magicien ne la lâchera pas tant que cette petite servante n'acceptera pas ce cadeau. 
C'est un don à ne pas gâcher! Le chat Gustavus est d'accord sans conteste. 
Comment la petite Rose va t'elle s'en sortir entre les lustres à faire briller, les services à effectuer et quelques tours de magie à maîtriser.
 N'était-elle pas plus tranquille à l'orphelinat finalement? 
Bien sûr que non lui démontrera le magicien. 
D'ailleurs, peut-être finalement que ses pouvoirs lui seront d'une grande utilité pour retrouver sa meilleure amie et les autres enfants enlevés par d'autres magiciens dissimulés dans le quartier.

: Ce premier tome des aventures de Rose se présente comme un début frais et tendre qui ravira les jeunes lecteurs de romans jeunesse sans hésitations. Une belle galerie de personnages hauts en couleurs, de la cave au grenier, jusqu'à la porte voisine, qui s'inscrit d'une manière évidente dans une "English Magic Touch" à la Roald Dahl et sa chocolaterie ou un Gaiman et sa Coraline. 
Nous naviguons régulièrement aux portes de la magie sans en franchir complètement le seuil. 
Nous sommes dans une maison bourgeoise avec son personnel et la magie vient s'immiscer de temps à autre par l'escalier ou par un couloir de façon naturelle comme le client régulier d'un hôtel. 
Rose, domestique, devra intégrer ce nouveau facteur dans sa propre existence et tenter de l'étouffer pour ne pas perdre son emploi ou même de peur d'être happée par cette force étrange. La magie la concerne personnellement et le nouveau lieu qui l'emploie également.
Des événements sont là pour là tenter, la pousser à l'accepter, l'utiliser.
L'humour est subtilement présent et dosé, la naïveté de Rose en fait un personnage attachant. 
Une petite pointe d'étrange naviguant dans une atmosphère extraordinaire. 
Quelques éléments demanderont à être développés quant aux origines de la petite et discrète Rose, mais l'ensemble de ce petit cirque quotidien de quartier suffira à nous faire sourire. 
De la délicatesse à revendre. 
Le titre est bien choisi et évoque parfaitement cette éclat précieux et fragile que dégage le personnage. 
Mais à chaque rose ses épines toutefois. 
A suivre donc.






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VOIR EGALEMENT


FLAMMARION
2013
9782081299740
A PARTIR DE 9 ANS

Londres, 19 ème siècle.
Ses rues animées, ses belles dames aux toilettes et aux chapeaux chics, ses Music-hall.
Cette ville possède des charmes magiques bien différents de ceux de l'île mystérieuse de Merrythought, d'où viennent Lily Powers et sa sœur aînée Georgiana.. Ici, les feux illuminent les rampes des artistes et ne sortent pas des doigts des jeunes filles.
En matière de magie, Lily et Georgiana s'y entendent bien mais chuuut !, c'est un secret.
Les deux enfants font parties d'une famille de magiciens.
Mais de nouveau, chuuut !, car depuis l'interdiction de la pratique magique par décret de la Reine Sophia elle-même, les magiciens sont depuis hors la loi.
Les deux soeurs pourraient payer le prix fort des quelques sortilèges qui leur servent à se cacher des passants qui démasquent déjà les étrangères par leurs tenues singulières et passées de mode.
Se réfugiant dans un théâtre sur les conseils avisés d'Henrietta, la chienne carlin douée de parole que Lily fit sortir accidentellement d'un tableau, les sœurs se font embaucher comme assistantes de Daniel le prestidigitateur.
Goûtant aux bravos des spectateurs enthousiastes, à la chaleur amicale de la troupe d'artistes, profitant d'une insouciance toute nouvelle loin du sort des porteurs de magie, Lily et Georgiana en oublierait presque Marten. Cette ombre faite femme, servante de leur mère, qui est envoyée pour les récupérer.
Henrietta assure que cette créature est faite de mauvaise magie et il semblerait que Ms Powers soit prête à utiliser sa propre descendance afin de se venger de la Reine qui brisa sa famille. Son arme secrète se nomme Giorgiana.


: Ce tome un, en plus de poser l'intrigue principale, présente les relations particulières que les filles entretiennent entre elles et avec leur mère. Nous découvrons que Georgiana, l'aînée, avait toute l'attention de Ms Powers, cette dernière pensant que « Georgie » possédait LA magie tant attendue de sa descendance pour faire aboutir son plan. 
Tandis que Lily se trouvait presque élevée par le personnel domestique mais s'en trouvait peut-être plus heureuse. 
Lily découvre qu'elle possède peut-être cette magie tant recherchée ardemment par la mère mais n'en dit rien.
Les soeurs se retrouvent finalement dans la fuite. Cette fugue vers le monde va reconsolider un lien familial perdu, entre sœurs pour le meilleur et le pire. Lily devra compter sur elle-même, prendre les initiatives, pour retrouver la trace du père emprisonné par la Reine Sophia à Londres car Georgiana se trouvera très fragilisée par une première expérience magique. 
Si Lily est excitée par l'énergie magique qui s'éveille en elle et s'illumine comme un feu de joie, son aînée en ressent les faveurs malfaisantes, ayant peur de perdre le contrôle à tout moment. Cela décrit bien la prudence de l'une et le caractère libre de l'autre, la complémentarité des deux pour nous exposer toute la dimension de la Magie.
Les deux héroïnes trouveront une nouvelle famille avec la troupe du théâtre qui les accueillera. 
Lydia, petite peste et star du show, les mettra en danger par sa jalousie.
 Elles sont à deux doigts d'être découvertes par la police de la magie.
Les fans de la série « Rose », imaginée aussi par Holly Webb, auront reconnu les fonds de couvertures étoilés et pastels , les visages de porcelaine des héroïnes posant avec candeur de l'illustratrice Lisa Evans .
L'univers de Lily est beaucoup plus acidulée que celui de Rose. Si l'univers de Rose a la fantaisie tendre d'un « Charlie et la chocolaterie » de Roald Dahl, « Lily et la magie défendue » pourrait s'apparenter plutôt aux « Petites Filles modèles » ou les « Malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur au pays de la magie.
 Holly Webb coud son fil d'aventure au travers de la naïveté et délicatesse de ses héroïnes, jeunes et précieuses, aux boucles bien faites, qui découvrent le monde extérieur non pas par distinction sociale mais parce qu'elles se cachaient jusqu'alors du monde.
Les véritables desseins et motivations de Ms Powers, la mère, restent dans l'ombre et nous avançons au fur et à mesure des déductions possibles de ses fillettes.
Les lectrices se réjouiront des petites chamailleries des héroïnes -nous comptons le chien parmi les chipies- qui ne sont pas toujours tendres entre elles.
Lisez !


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