ANIMALCOLM, LA VIE ANIMALE EST UN COMBAT SAUVAGE/ DAVID BADDIEL




SEUIL JEUNESSE
2018
9791023510317
A PARTIR DE 9 ANS

: La lecture bien engagée, on se pose tout de même la question.
Moi, chroniqueur, je me la suis posé.
Avec toutes ces métamorphoses et ces absences, aucun élève ou professeur ne se serait inquiété depuis de ne pas voir Malcolm dans les parages dans son groupe Découverte?
Et un jour passe.

Il ne semble pas être un mauvais garçon pourtant.
Il n'a rien d'un Nils Holgersson de Selma Lagerlof qui martyrise les animaux de la ferme.
Son seul vice fut de se confier à un bouc et de lui révéler un peu désespérément qu'il n'aimait pas les animaux.

Pauvre Malcolm, à s'épancher.
Nous n'étions pas dans un Talkshow de la télévision, voyons, "je n'aime pas les carottes mais mon époux en raffole", " je n'aime pas l'école mais j'adore les écoliers". Toute vérité ne semble pas bonne à dire.

Une situation très gênante lorsque l'on concède volontiers qu'un bouc est un animal et que dans une ferme comme celle où il se trouve, il y en a plein.

Par quel truchement maléfique Malcolm s'est-il retrouvé dans la peau d'animaux après s'être assoupi ( ça ne peut être que malveillant, qui voudrait être une tortue. Mais chhuut!)?

Enfin bref, pour répondre à la question du début, l'instituteur a tendu le bras et a saisi le 1er élève venu pour lui confier le téléphone et la maman de Malcolm au bout de la ligne. Voila.

Malcolm vit un vrai cauchemar.
Et dans ces cas de figure, il suffit de fermer les yeux et de se réveiller.
Seulement, à chaque fois Malcolm devient un autre animal.
La tuile.

On ne sait évidement pas encore avant la fin si il est victime d'un coup de vaudou, un mauvais sort du bouc qui cacherait son jeu à machouiller son herbe, ce barbichu des champs au nom de rappeur, K-Pax.

Force est de reconnaitre que l'action promise du roman est assez éloignée du dynamisme débridée de la 1ère de couverture.
Les animaux de la ferme sont des personnages très pépères, à la cool et pas très pressés de régler la petite affaire de l'étranger.
Ce qui nous laissera le temps de profiter des multiples expériences d'immersion du jeune Malcolm qui trouve le temps long, ça nécéssitera un peu de diplomatie.

Si ma préférence de chroniqueur va sans contests à "Parents à la carte" du même auteur, David Baddiel et du même illustrateur, Jim Field, aventure plus désopilante à mon goût, la proposition n'en restera pas moins sympathique pour de petits lecteurs.
Le roman bien qu'épais donnera la satisfaction d'un gros volume vite lu avec facilité et probablement plaisir. L'humour omniprésent et léger sera un bon moteur.
À découvrir.









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DAVID BADDIEL

AUTEUR


ET

JIM FIELD


ILLUSTRATEUR


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CE QU'ILS EN DISENT?

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