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: "Ecoute-moi bien, et n'oublie jamais une chose Gaëtan:
il n'a pas l'air comme ça mais ton père est un héros?"
J'ai pouffé, mais maman a posé un doigt devant ses lèvres.
Elle a approché son visage près du mien et à articulé une nouvelle fois:
Crois-moi et ne le répète à personne, ton papa est un héros."
C'est la petite introduction réservée par l'auteure Claire Castillon.
Je vous entends d'ici, chers jeunes lecteurs, avec tous le respect que nous devons à nos aînés et nos parents, je vous entends spéculer: "soit son père est agent secret, soit sa mère, et bien, on est en train de la perdre, c'est dommage!"
Quoi qu'il en soit, d'un côté comme de l'autre, cela nous offre d'emblée des perspectives intéressantes d'aventures et des missions en tant que gardien du secret familial, avec un choix évidement plus excitant d'un côté que de l'autre.
Allons nous bondir de notre siège ou sortir les mouchoirs?
Le ton du roman semble un peu différent de certains autres de la collection, quelques indices nous permettent de le remarquer, plus de texte serré, un ton plus sérieux, plus intime et plus sensible.
Cette offre-ci sera peut-être à réserver à un public plus âgé que "l'Humaine de Pâques" d'Aurélie Guerlach ou "l'Heure magique" de Arrou-Vignod.
On se sent enveloppé par le texte, dans une atmosphère de confidence, on nous raconte un moment très cher en famille également.
Nous partions sur une fausse impression d'extravagance et cela ne l'est pas, mais qu'importe.
C'est autre chose et le mystère reste entier.
"...Quand j’ai demandé à papa pourquoi on ne démarrait pas, il m’a répondu : « Je n’aime pas conduire quand il pleut, on ne sait jamais ce qui peut arriver sur les chemins glissants. »
Il a dessiné sur les carreaux embués une plage, des coquillages et une sirène cambrée. Il dit toujours que derrière les murs, il n’y a pas de murs. .."
« N’importe quoi, il est lent, il a peur des souris, il est frileux, il est gros, il est gentil, il écoute Brice Septembre et il ronfle ! Rien à voir avec un héros ! » .
Ce père, ce héros.
C'est à se demander si parfois les enfants, on ne ferait pas mieux de les déposer gentiment sur le bord de la route pour les prochaines vacances pour faire des économies conséquentes.
Je plaisante, chers lecteurs, cette irrévérence et ce franc-parler maladroit, vos parents le chérissent, c'est ce qui fait le charme de votre âge adolescent.
Et puis, on le sait bien, cet amour vache, c'est que de l'amour en boite à Meuh.
Alors, rions un peu.
Cela sera en définitive de cela dont il sera question avec le roman, de ce glissement du statut parental passé du Centre du monde des petits à un satellite en orbite gênante autour de la planète ado.
Alors, aimer ses parents, est-ce si ringard?
il n'a pas l'air comme ça mais ton père est un héros?"
J'ai pouffé, mais maman a posé un doigt devant ses lèvres.
Elle a approché son visage près du mien et à articulé une nouvelle fois:
Crois-moi et ne le répète à personne, ton papa est un héros."
C'est la petite introduction réservée par l'auteure Claire Castillon.
Je vous entends d'ici, chers jeunes lecteurs, avec tous le respect que nous devons à nos aînés et nos parents, je vous entends spéculer: "soit son père est agent secret, soit sa mère, et bien, on est en train de la perdre, c'est dommage!"
Quoi qu'il en soit, d'un côté comme de l'autre, cela nous offre d'emblée des perspectives intéressantes d'aventures et des missions en tant que gardien du secret familial, avec un choix évidement plus excitant d'un côté que de l'autre.
Allons nous bondir de notre siège ou sortir les mouchoirs?
Le ton du roman semble un peu différent de certains autres de la collection, quelques indices nous permettent de le remarquer, plus de texte serré, un ton plus sérieux, plus intime et plus sensible.
Cette offre-ci sera peut-être à réserver à un public plus âgé que "l'Humaine de Pâques" d'Aurélie Guerlach ou "l'Heure magique" de Arrou-Vignod.
On se sent enveloppé par le texte, dans une atmosphère de confidence, on nous raconte un moment très cher en famille également.
Nous partions sur une fausse impression d'extravagance et cela ne l'est pas, mais qu'importe.
C'est autre chose et le mystère reste entier.
"...Quand j’ai demandé à papa pourquoi on ne démarrait pas, il m’a répondu : « Je n’aime pas conduire quand il pleut, on ne sait jamais ce qui peut arriver sur les chemins glissants. »
Il a dessiné sur les carreaux embués une plage, des coquillages et une sirène cambrée. Il dit toujours que derrière les murs, il n’y a pas de murs. .."
Le papa est un poète, c'est certain et il aime prendre le temps.
Mais des enfants aux parents, sur leur perception et l'image des 1ers, il y a parfois un fossé qui les sépare.
Ce père, ce héros.
C'est à se demander si parfois les enfants, on ne ferait pas mieux de les déposer gentiment sur le bord de la route pour les prochaines vacances pour faire des économies conséquentes.
Je plaisante, chers lecteurs, cette irrévérence et ce franc-parler maladroit, vos parents le chérissent, c'est ce qui fait le charme de votre âge adolescent.
Et puis, on le sait bien, cet amour vache, c'est que de l'amour en boite à Meuh.
Alors, rions un peu.
Cela sera en définitive de cela dont il sera question avec le roman, de ce glissement du statut parental passé du Centre du monde des petits à un satellite en orbite gênante autour de la planète ado.
Alors, aimer ses parents, est-ce si ringard?
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CLAIRE CASTILLON
AUTEURE
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