CETTE MAISON EST HANTEE/ OLIVER JEFFERS

KALEIDOSCOPE

2022

9782378881696

A PARTIR DE 6 ANS

: Cette maison est hantée, semblerait il, mais la petite fille de l'histoire n'a pas la chose qui est la nôtre, qui sera de les voir ces fantômes.

Grâce à l'auteur-illustrateur Oliver Jeffers, nous aurons le sixième sens.

Dans le même temps, le personnage s'adressera de pièce en pièce aux lecteurs et cela devrait être réjouissant pour les petits de repérer des spectres en drap blanc qui se cache de la jeune fille.

Un vrai jeu de cache cache.

La visite sera esthétique, nous pourrons profiter du design un peu rococo, vintage, du mobilier, comme dans une maison témoin et musée fixée dans son temps.

C'est un aspect qui plaira sans doute aux grands lecteurs, les parents, qui sur une lecture à deux en prendront leur parti.

La visite hantée de Jeffers sera un régal, nous fouillerons à tous les étages, sous le lit et même dans la cheminée, nous progresserons d'un côté et de l'autre du spectre du visible et de l'invisible et la mignonnerie de la petite fille apportera un joli vent frais, un contraste coloré avec l'austérité du lieu plus figé.

Et du coup, ces fantômes, vont-ils se manifester, ils ne vont tout de même pas la laisser jouer tout de seule, tout de même ?

Ces canailles!

Une nouvelle idée originale que cet album qui fait rejoindre la photo et l'illustration.

Les tons gris et les calques participeront à draper l'aventure de mystère et paradoxalement, en soulevant les calques et les pages, nous ne ferons pas disparaitre mais ici apparaitre (sur l'habituelle usage du calque en littérature jeunesse).

Cette période de confinement dernière, d'impression de villes fantômes au réel, se sera montrée créative et très inspiratrice de fantômes justement pour les auteurs jeunesse.

Ce qui sera dans le même temps aussi l'idée de l'auteur-illustrateur Thomas Baas qui nous régala sur les réseaux sociaux quotidiennement d'un parcours illustré d'un petit fantôme dans une ville vide.

(Tirage d’art de Thomas Baas - Fantôme 1 - Galerie Robillard)

Peut-être est-ce là une possibilité de prise en compte de notre décor par l'artiste, une redécouverte de l'architecture, sans activités autour.

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