LES SERPENTS DU MUSEUM/ SOPHIE HUMANN

FLAMMARION JEUNESSE

2014

9782081305427

A PARTIR DE 11 ANS

« L'oncle Léon et la tante Aglaé habitent un petit appartement,

dans l'enceinte du Muséum national d'Histoire Naturelle...

Les plus vieux se souviennent encore de l'entrée triomphale de la girafe Zarafa,

offerte autrefois au roi CharlesX par le pacha d'Egypte Méhémet Ali.

Le Muséum possède aussi des plantes rares dont certaines sont conservées dans des serres,

des squelettes,

des pierres précieuses, des météorites tombées du ciel, un herbier, des animaux empaillées.. »

et il y en a d'autres aussi bien vivants, rampants, prêts à savourer leur liberté nouvelle.

Pétrifiée, Juliette, douze ans, doit sa survie au vieux guérisseur Gitan charmeur de serpent, Gaspard.

D'autres incidents surviennent dans le jardin et ses alentours, des serpents disparaissent et des preuves un peu trop faciles mènent rapidement vers le tranquille et héroïque sauveur.

Juliette ne croit absolument pas en la culpabilité de Gaspard, certains auraient tout intérêts à ce qu'il disparaisse, elle l'a constaté.

A l'aide de son oncle et de Jacques, qui lui donne de son temps pour lui apprendre à dessiner les animaux, Juliette suit la piste du semeur de troubles.

: « Les serpents du Muséum » est à la fois un roman historique mais aussi un petit policier dont la clé du mystère est de découvrir qui fait disparaître des serpents et sème la zizanie au sein du Muséum.

D'emblée, le vieux guérisseur charmeur de serpents est présenté comme le coupable idéal.

Son sérieux au travail, sa discrétion et son amour des animaux ne convainquent pas l'Oncle Léon de sa culpabilité vite admise par d'autres et donc aussitôt ce dernier, Juliette et son nouvel ami Jacques ( un peu aigri au départ, de par sa vie de bohème d'artiste) décident de mener l'enquête.

Et les indices les mènent aussitôt vers d'autres suspects.

Sophie Humann n'oublie pas d'offrir des descriptions sympathiques du lieu et de présenter les quartiers, ses fonctions, montrant par ailleurs l'intérêt didactique de la conservation des choses, l'importance de mémoire historique de ses merveilles à poils ou à plumes.

Les crimes seront nombreux, à différents niveaux, de celui qui est contraint et forcé par la force du cœur, à celui le plus odieux.

Cet « arche » (le musée) de diversité est un lieu bien choisi pour parler de la différence et de tolérance, comme les lecteurs le découvriront.

La petite "sauvageonne" asociale et privée d'école trouve une voie vers la calme avec ce musée de découvertes, un intérêt nouveau à faire parti de ce monde sans sans sa maman.

Notre Juliette est déterminée pour son jeune âge, elle a du coeur et du flair, elle le démontre efficacement. Les petites parties épistolaires établissent une passerelle avec un père qui lui voue tout son amour, on le voit, et préserve son petit monde de trésors en son absence pour ces vacances.

Le pardon est aussi de la morale de cette histoire, à découvrir à la fin.

Intéressant!

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SOPHIE HUMANN