ALBIN MICHEL JEUNESSE
2016
9782226327581
À PARTIR DE 9 ANS
: Un chat qui claque la porte de colère, qui demande sa propre chambre et qui a le poil bleu qui plus est, ce n'est pas commun. Chacun s'accordera à dire que les chats sont caractériels.
La maman de Tibère, le jeune héros, préférera dire "capricieux". "C'est un pléonasme" lui rétorque Wonderchat avec suffisance et insolence. Pour jouer à une partie de jeux vidéos et rigoler, c'est un bon copain. Mais à côté de cela, quelle plaie, ce "Beau-Gosse"...pardon!
Ça, c'était le nom choisi par Leia, la grande soeur de Tibère. Devant l'entourage, cela restera"Spock" comme le voulait papa, mais ce chat tient tout de même à son Wondercat.
Ce premier tome raconte l'arrivée de ce chat extraordinaire qui communique au travers des portables et ordinateurs dans une famille très ordinaire, qui partait en quenouille comme dirait la famille.
Mais une famille ordinaire ne devient-elle pas à son tour particulière avec un secret pareil? Léger et impertinent, comme son héros tout bleu imaginé par Audren, ce roman devrait séduire à coups de pattes, de pics et de petites vacheries de chat.
Chaque personnage accueille le chat selon son caractère et ses attentes, une réaction qui pourrait être à l'identique pour un chat ordinaire, la drôlerie du pouvoir en plus. Le texte est amusant, accessible, piqué de petits mots anglais qui replace peut-être le roman dans son inspiration Comics, sinon qui reflète la double culture de l'auteure.
Les illustrations de Fabrice Pialot ne sont pas sans rappeler celles d'Émile Bravo et c'est agréable.
Une couverture rouge et bleue, gratifiée d'une étoile blanche comme nos célèbres super-héros américains, la marque est bien là.
Un héros qui saupoudre l'aventure de poil à gratter comme Audren aime à en imaginer dans les actes et les mots. On l'aime dans sa diva attitude. C'est un chat bleu vraiment très très spécial.


**************
AUDREN
AUTEURE
*********************
CE QU'ILS EN DISENT?
http://www.babelio.com/livres/Audren-Wondercat-tome-1--Un-chat-bleu-tres-tres-special/875595
*********************
D'AUTRES TITRES DE L'AUTEURE!
ALBIN MICHEL JEUNESSE
2016
2226325298
A PARTIR DE 12 ANS
Trixie avait trouvé une renarde plus maligne qu'elle.
La petite Zoé se tenait devant sa monitrice et n'en démordrait pas. Son secret serait bien gardé, moyennant récompense. Et quel secret. Il faut dire que la vie d'une adolescente revenait chère, du moins Zoé l'estimait.
Les adultes ne s'en rendaient pas compte ou peut-être le savaient-ils et optaient sciemment pour le "on en reparlera" comme d'une farce délicieuse et inépuisable. Les autres adultes du centre de Pumplestone n'étaient, eux en revanche, pas d'humeur à la farce avec la disparition d'une de leur pensionnaire.
Une certaine Tiffany-Claire. Zoé pense l'avoir vu, croisé un jour.Le souvenir de cette ado semblait aussi insaisissable qu'une belle robe disputée un jour de solde. En reconstituant les morceaux, cela ne collait pas, cela ne ressemblait à rien et personne ne semblait conserver la même image de cette ado discrète. Les parents n'étaient plus rassurés du tout avec l'arrivée de L'inspecteur Ramjay.
Le centre de Pumplestone a perdu un de ses enfants confiés et aucune personne du personnel, même Ms Helen Hepburn la directrice, ne se souvenait l'avoir enregistré. Il était plus aisé d'enquêter sur un vol d'argent dans les économies des pensionnaires.
Le Club des Thérianthropes ouvrait l'oeil et le bon.
Tiens?! Une Tiffany-Claire!!
: "Pumplestone" semble à l'oreille avoir la même résonnance que Pumpkin (citrouille en anglais), un nom de magicien d'Oz qui contredit l'autre partie du titre, "les disparues", et le ton grâve de la couverture.
Nous sommes bel et bien dans le mystère, un registre fantastique un peu différent des Orphelines D'Abbey Road mais baignant d'un nom sens non déclaré mais évident, vous en conviendrez vous même.
Audren, l'auteure, nous réserve des surprises (toujours à ne pas prendre au sérieux, comme elle aime le faire, avec esprit et drôlerie).
Imaginez une colonie pour enfants sans dessus dessous car une manque à l'appel mais que le mystère reste entier sur son identité. Elle a disparu et chacun l'a croisé un moment donné mais se trouve incapable d'en faire la même description pour un portrait robot général.
Chaque version diffère, personne n'a vraiment discuté avec elle, personne ne l'a inscrit au Châlet mais elle existe pourtant bel et bien.
Enfin, du moins, personne n'en est sûr. Les parents s'affolent, de l'argent de poche disparait régulièrement et la directrice est aux bords de la crise de nerf. Les enfants enquêtent en plus de l'inspecteur Ramjay.
L'affaire s'épaissit, de multiples "Tiffany-Claire" se promènent sur les chemins, émergent des eaux, disparaissent et même prennent le temps de tomber amoureuse de Roméo ( celui du livre!).
Arrivé à la moitié du roman, nous savons. C'est absurde, incroyable, ensorcelant car nous poursuivons pour tout simplement savoir. La voix des Tiffany-Claire ne devraient pas vous faire tomber le livre des mains mais vous interloquer, vous surprendre assez avec un changement de registre plus fantasque apporté et vous inciter à suivre ce petit groupe de jeunes cosmopolites dans sa quête d'une bague.
Les enfants de la colonie de vacances anglaise qui forment un petit club fan de thérianthropie risquent ironiquement d'être embarqués par l'univers qu'ils chérissent.
Une inspiration baignant entre enfance et adolescence, comme souvent avec Audren, une sensibilité douce et irrévérencieusement intelligente par petites touches de mots qui font mouche et font le pied de nez en jolie petite effrontée.
Les personnages gravitent et sont nombreux mais cela ne pose aucun problème. Nous arrivons à hiérarchiser entre la petite vie de la colonie et l'autre aventure. Audren nous bluffe.
Ou peut-être sont-ce ces fameuses Tiffany-Claire? Audren enfin abat ses cartes sur une note finale d'émotion. Ont-ils rêvé? L'auteure laisse une porte ouverte à d'autres vagabondages. Une suite peut-être?
Bon voyage sur les routes de Pumplestone!
******************
CE QU'ILS EN DISENT?
http://www.babelio.com/livres/Audren-Les-disparues-de-Pumplestone/836191
https://laloulalulibdeparis.wordpress.com/2016/04/08/les-disparues-de-pumplestone-de-audren/
*************
D'AUTRES TITRES DE L'AUTEURE!!
COLLECTION LITT'
2015
9782226318510
A PARTIR DE 16 ANS ET +
L'Ouest sauvage n'était pas un endroit pour une jeune demoiselle seule. Millie Burnett était à la fleur d l'âge, une fraîche aventurière en jolies bottines lacées âgée dix-neuf ans toute droit sortie de son Massachusetts.
L'époque des pionniers du Far West avait connu des jours nouveaux avec la fin de la Guerre de Sécession néanmoins, la décence exigeait encore au moins qu'une femme honorable soit escortée, par un homme bon avec chance, fils de dieu évidement, un qui engagerait fidélité, promettrait amour, donnerait respectabilité, famille et protection.
C'était une règle incontournable, une base fondamentale selon Belvadara, l'épouse de l'épicier Johanson de la petite ville de Tolstoy.
Millie Burnett pensait tout au contraire que le monde aussi dangereux puisse t-il était un livre qui ne demandait qu'à être envisagé sous toutes ses page, seule au besoin.
Nul besoin de prendre mari pour faire sa place dans ce monde, son nouveau poste d institutrice allait pourvoir a ses ambitions de cueillir la vie comme un beau fruit. D'ailleurs, celles qui s'étaient laissées prendre au lasso de l'amour n'avaient pu rester en poste, le célibat faisait parti du contrat et pour la nouvelle vie de Millie, il y avait tout à faire.
Tolstoy, une destination charmante à l'autre bout du pays, deviendrait le terreau de son petit bonheur. Des kilomètres poussiéreux et éreintants la séparant de son foyer familial, des coups de feu tonitruants crevant le silence du soir et sortant du saloon, les conseils omniprésents de Belvadara Johanson ... Millie devra accepter l'Ouest sauvage et ses habitants, user de ses propres armes pour qu'ils lui tendent les bras sans se décourager.
Rien ne vaut quelques belles histoires soutenues par la jolie voix de l'institutrice pour apaiser un auditoire d'enfants très excités, convaincre aussi quelques indiens de s'asseoir au fond de la classe pour les écouter et remettre aussi une graine de bandit sur le chemin de l'école.
Voici qui n'est pas très distingué et ne plaira guère à Belvadara Flanaghan.
Manquerait plus que cette donzelle à tête de belette fasse tourner la tête des hommes du village et la coupe sera pleine...
Comment??!!
: « Wild Girl » le nouveau roman de Audren se replace dans l'Amérique de 1867 et s'adresse a de plus grands ados.
Millie est une adolescente déjà adulte pour sa profession- comme à l'époque-, fraîche, pétillante et pleine d'entrain. Forte de son devoir d'institutrice, il lui faudra faire preuve d'adaptation pour retrouver ses marques dans cet environnement très différent du sien. L'ouest sauvage de la ville de Tolstoy n'est pas pour ainsi dire hostile. Millie découvre surtout dans une convivialité consensuelle des rapports entre individus bien différents de ce qu'elle espérait, elle devra laisser le temps au temps pour que certaines âmes racontent leurs histoires avec confiance et découvrir ceux avec qui elle va partager une grande aventure.
L'aspect du petit village où tout se sait n'est pas innocent à cette discrétion. Millie composera avec les conventions qui font bonne figure tout en persistant dans sa nature entière. Millie se montrera ouverte et volontaire à la rencontre de l'autre quel qu'il soit, si l'occasion le place sur son chemin et va delà fréquenter avec discrétion mais sans "distinction"- référence exigée par le petit "cercle des dames bien comme il faut"- des gens très nobles selon son jugement.
De Marceline la tricoteuse de pull solitaire à Finn le taiseux forgeron, jusqu'à Josh le frère d'un bandit recherché, Millie va toujours cependant peser le pour et le contre de manière légitime pour ne pas se mettre en danger et prendre la bonne décision. Audren fera une description des sentiments très sensible et crédible. Comme les habitants de Tolstoy, nous tombons sous le charme. En ces personnages aux antipodes de ce qu'elle est et au ban de la petite société qui l'adopte, comme dans chacun des habitants de Tolstoy, elle verra le meilleur en chacun, se rendant utile et trouvant un écho, du sens à ses propres aspirations à une vie épanouie et adulte. Les rapports humains développés par l'auteure sont traités avec justesse, finesse, générosité, des petites bonheurs à deux silencieux se mêlent aux éclats de cœur entre voisins autour de l'attablé garni d'un bon repas. Les habitants avaient aussi à apprendre de Millie, elle fait office de miroir pour quelques personnages qui s'étaient un peu oubliés et perdus avec le temps.
Le personnage controversé de Josh va épicer le récit, apporter son lot de disputes, de ragots et de scandales. La jeune institutrice de dix-neuf ans va devoir se poser en adulte, statuer sur l'avenir de ce nouvel élève de dix-sept ans armé qui veut apprendre à lire et à écrire et porte la mauvaise réputation de frère de bandit.
Et de nouveaux sentiments ne vont pas aider. Audren apprécie de mettre a l'honneur les enfants dans ce qu ils ont de respectable. Ils seront les premiers à voir Josh pour ce qu'il est. Mais avant, les lecteurs pourront se divertirent de quelques scènes de ragots entendus des conversations d'adultes et rapportées en classes par les élèves. « Mon père dit que... », « ma mère pense que... », une joyeuse pagaille.
L'intrigante Belvadara rappellera aux nostalgiques de séries TV cultes la croustillante Madame Olsen de « La petite maison dans la prairie » inspiré du roman de Laura Ingalls Wilder. Les histoires de voisinage et de cœurs offrent des petits tours délicieux et douloureux de rodéo. L'Ouest doux et aussi rugueux que le menton de Finn le forgeron ou le charme brut de Josh. Une belle aventure, une belle écriture et de belles réflexions. On a adoré ! A partager avec les grandes ados.
******************************
CE QU'ILS EN DISENT ?
http://www.babelio.com/livres/Audren-Wild-Girl/767061
http://livres.blogs.courrierdelouest.fr/content/au-coeur-du-far-west
http://www.girls.fr/lifestyle/la-rentree-litteraire-au-rayon-young-adult-et-science-fiction-7779483102
http://www.lirado.com/romans-ados-rentree-litteraire-2015/
***********************
A DECOUVRIR AUSSI
DE LA MÊME AUTEURE!!!
LES ORPHELINES D'ABBEY ROAD
2013
9782211214445
A PARTIR DE 11 ANS ET +
« Quelle époque ? demanda le plus ridé des deux, sans lever les yeux vers nous.
Où voulez-vous allez ? précisa le second.
Dans le passé, répliqua June innocemment.
Tiens, c'est étonnant ! Se moqua le premier.
Margarita prit la chaussette dans ma poche, du bout des doigts et dit :
Nous voulons retrouver le Diable Vert, bien avant la révolte des Mogadors. ».
La chaussette sale du sinistre personnage devrait permettre de retrouver sa piste sur les voies du passé.
Oui, l'heure était grave Le vil Diable Vert était bel et bien revenu.
Déguisé, il avait plongé les résidentes de l'orphelinat d'Abbey Road dans un demi- sommeil dont elles pourraient ne pas se réveiller.
La vie à Abbey Road n'était pas un paradis mais les quelques moments de confidences, de fous-rires et de réconfort devant l'adversité étaient aussi vivifiante que l'eau de source que gardait le vieux hibou Alfébor. Leurs aspirations au bonheur était une leçon rare et précieuse en Alvénir, elles valaient qu'on les défende jusqu'aux frontières de l'impossible.
Armées de leur simple courage, Joy l'amoureuse, Margarita la fière pensée libre, Ginger la malicieuse effrontée passeuse des deux mondes, June l'adorable spontanée et Prudence la douce et fragile vont revenir en Alvenir par le chemin des forêts, y franchir les portes du passé afin de convaincre le Diable Vert, quand il avait encore le cœur généreux.
Si il n'est plus disgracié par Altenhata, reine des Heures et du Temps pour s'être soulevé contre son règne, il ne sera plus exilé sous l'Abbaye. Elles doivent également rapporter le remède à la poudre soporifique d'Alchimine.
Le départ en Montgolfière vers les temps jadis n'attend plus.
« - Tu te souviens, Pavel, quel numéro c'est pour « avant la révolte des Mogadors » ?
- Le 85. C'est le 85, Valentien.
Où voulez-vous allez ? précisa le second.
Dans le passé, répliqua June innocemment.
Tiens, c'est étonnant ! Se moqua le premier.
Margarita prit la chaussette dans ma poche, du bout des doigts et dit :
Nous voulons retrouver le Diable Vert, bien avant la révolte des Mogadors. ».
La chaussette sale du sinistre personnage devrait permettre de retrouver sa piste sur les voies du passé.
Oui, l'heure était grave Le vil Diable Vert était bel et bien revenu.
Déguisé, il avait plongé les résidentes de l'orphelinat d'Abbey Road dans un demi- sommeil dont elles pourraient ne pas se réveiller.
La vie à Abbey Road n'était pas un paradis mais les quelques moments de confidences, de fous-rires et de réconfort devant l'adversité étaient aussi vivifiante que l'eau de source que gardait le vieux hibou Alfébor. Leurs aspirations au bonheur était une leçon rare et précieuse en Alvénir, elles valaient qu'on les défende jusqu'aux frontières de l'impossible.
Armées de leur simple courage, Joy l'amoureuse, Margarita la fière pensée libre, Ginger la malicieuse effrontée passeuse des deux mondes, June l'adorable spontanée et Prudence la douce et fragile vont revenir en Alvenir par le chemin des forêts, y franchir les portes du passé afin de convaincre le Diable Vert, quand il avait encore le cœur généreux.
Si il n'est plus disgracié par Altenhata, reine des Heures et du Temps pour s'être soulevé contre son règne, il ne sera plus exilé sous l'Abbaye. Elles doivent également rapporter le remède à la poudre soporifique d'Alchimine.
Le départ en Montgolfière vers les temps jadis n'attend plus.
« - Tu te souviens, Pavel, quel numéro c'est pour « avant la révolte des Mogadors » ?
- Le 85. C'est le 85, Valentien.
- Ca ne serait pas plutôt le 86 ? Personne ne nous demande jamais cette période-là, remarque ! Qu'est-ce que j'en sais ?..."
Pauvres orphelines d'Abbey Read!
Parcourir les chemins d'Alvenir, c'est à s'arracher les cheveux.
En route vers le passé !!!
: Dans ce troisième tome, notre narratrice, Joy se questionne plus que jamais.
Après avoir retrouvé ses parents d'une manière qu'elle ne pouvait supposer, son parcours initiatique dans l'adolescence se poursuit par les voies d'Alvénir. Elle se laisse porter par ses rencontres de l'amour et du hasard. Mais y a t-il vraiment de hasard en Alvénir pour qui sait ce qu'il cherche ?
Justement, là dessus, Joy est un peu perdue. Un bel adolescent de Mogador va compliquer la donne.
Comment distinguer l'amour, le béguin, le coup de foudre et le sentiment amoureux illusoire? Et la mission dans tout cela?
Une toute nouvelle émotion qui rend hélas mortellement malade au sens propre du terme le pauvre Alonn, son Almour ange gardien.
Le groupe aurait plus que jamais besoin de guides et de protection pourtant.
Les adolescentes devront aviser seules dans ce monde où tout ne tourne pas très rond, où l'évidence ne coule pas toujours de source et où les "Al" monsieur madame tels que Alsima, Altenhata,Alfébor, Alonn, Altman et Aljar sont légion. Nous sommes bien en Alvénir! Les règles de loi sont toujours à respecter à la lettre.
Margarita est cette fois du voyage pour son plus grand plaisir et sa frustration d'avoir raté les premières excursions de l'autre côté de la forêt étrange. Elle raisonne, commande, fixe des plans, Ginger continue de courir, sauter, se lancer à l'instinct. Ginger et elle poursuivent gentiment leurs chamailleries chat et chien, yin posé et yang tumultueux, on ne s'ennuie pas en somme.
Néanmoins, Margarita refrène avec diplomatie sa nature imposante et se montre plus discrète car la petite Ginger, haute comme trois pommes, en Alvénir est « reine », bien qu'elle se défende furieusement d'appartenir à ce monde de rêves figés. Lorsque l'on connait cette Ginger qui court tout le temps, nous pouvons nous même nous poser la question. Et pourtant!
Pauvres orphelines d'Abbey Read!
Parcourir les chemins d'Alvenir, c'est à s'arracher les cheveux.
En route vers le passé !!!
: Dans ce troisième tome, notre narratrice, Joy se questionne plus que jamais.
Après avoir retrouvé ses parents d'une manière qu'elle ne pouvait supposer, son parcours initiatique dans l'adolescence se poursuit par les voies d'Alvénir. Elle se laisse porter par ses rencontres de l'amour et du hasard. Mais y a t-il vraiment de hasard en Alvénir pour qui sait ce qu'il cherche ?
Justement, là dessus, Joy est un peu perdue. Un bel adolescent de Mogador va compliquer la donne.
Comment distinguer l'amour, le béguin, le coup de foudre et le sentiment amoureux illusoire? Et la mission dans tout cela?
Une toute nouvelle émotion qui rend hélas mortellement malade au sens propre du terme le pauvre Alonn, son Almour ange gardien.
Le groupe aurait plus que jamais besoin de guides et de protection pourtant.
Les adolescentes devront aviser seules dans ce monde où tout ne tourne pas très rond, où l'évidence ne coule pas toujours de source et où les "Al" monsieur madame tels que Alsima, Altenhata,Alfébor, Alonn, Altman et Aljar sont légion. Nous sommes bien en Alvénir! Les règles de loi sont toujours à respecter à la lettre.
Margarita est cette fois du voyage pour son plus grand plaisir et sa frustration d'avoir raté les premières excursions de l'autre côté de la forêt étrange. Elle raisonne, commande, fixe des plans, Ginger continue de courir, sauter, se lancer à l'instinct. Ginger et elle poursuivent gentiment leurs chamailleries chat et chien, yin posé et yang tumultueux, on ne s'ennuie pas en somme.
Néanmoins, Margarita refrène avec diplomatie sa nature imposante et se montre plus discrète car la petite Ginger, haute comme trois pommes, en Alvénir est « reine », bien qu'elle se défende furieusement d'appartenir à ce monde de rêves figés. Lorsque l'on connait cette Ginger qui court tout le temps, nous pouvons nous même nous poser la question. Et pourtant!
Tout au long de ses aventures fantaisistes, Joy commence à percevoir le monde enchanteur d'Alvénir sous un angle nouveau, avec une certaine distance. Le charme du lieu n'est-il pas au dépend des modestes habitants de Mogador ? Peut-on se satisfaire de ce que l'on connaît, de l'absence d'aventure, d'une existence bien réglée ?
Le stade de la découverte étant passé pour Joy, l'heure du désenchantement sonne tranquillement. Joy commence à percevoir les vraies « failles » de ce monde. Les jeunes lecteurs auront d'avantage le sentiment irritant de voyager à l'aveugle, comme Joy, de ne pas réussir à avoir prise sur quoi que ce soit, les héroïnes guidées par leurs boussoles intentionnelles n'ont qu'a souhaiter, les événements se provoquent favorablement, sans imprévus possibles. Alvénir s'avère peut_être plus contraignant qu'il n'y paraissait.
Nous comprenons aussi mieux l'utilité des leçons données par Sœur Eulalie en terme d'amitié, de bonheur, de plaisir qui donneront plus de sens à la bienveillance de ces êtres supérieurs sans grands buts, ces sentiments si moteurs à nos désirs.
Alvénir, de l'autre côté du miroir, peut-être simple reflet.
Finalement, Joy en vient à une belle conclusion qui lui permettra d'aller de l'avant.
Les amateurs de la série retrouveront donc avec plaisir les personnages farfelus d'Alvénir, les douces pensées de Joy sur les adultes, les parents, les sentiments, l'appréciation des petits et grands bonheurs.
Les phrases qui font mouche de Margarita sont toujours aussi délicieuses. A noter, dans un carnet philosophique personnel ou un journal intime!
Nous tordrions gentiment le cou de Ginger entre deux câlins
Audren, c'est encore ici une douceur, une espièglerie, une justesse de ton et une fraîcheur à hauteur d'adolescentes.
Un quatrième tome est à venir, c'est indéniable.
Quand on aime, on ne compte pas.
Le stade de la découverte étant passé pour Joy, l'heure du désenchantement sonne tranquillement. Joy commence à percevoir les vraies « failles » de ce monde. Les jeunes lecteurs auront d'avantage le sentiment irritant de voyager à l'aveugle, comme Joy, de ne pas réussir à avoir prise sur quoi que ce soit, les héroïnes guidées par leurs boussoles intentionnelles n'ont qu'a souhaiter, les événements se provoquent favorablement, sans imprévus possibles. Alvénir s'avère peut_être plus contraignant qu'il n'y paraissait.
Nous comprenons aussi mieux l'utilité des leçons données par Sœur Eulalie en terme d'amitié, de bonheur, de plaisir qui donneront plus de sens à la bienveillance de ces êtres supérieurs sans grands buts, ces sentiments si moteurs à nos désirs.
Alvénir, de l'autre côté du miroir, peut-être simple reflet.
Finalement, Joy en vient à une belle conclusion qui lui permettra d'aller de l'avant.
Les amateurs de la série retrouveront donc avec plaisir les personnages farfelus d'Alvénir, les douces pensées de Joy sur les adultes, les parents, les sentiments, l'appréciation des petits et grands bonheurs.
Les phrases qui font mouche de Margarita sont toujours aussi délicieuses. A noter, dans un carnet philosophique personnel ou un journal intime!
Nous tordrions gentiment le cou de Ginger entre deux câlins
Audren, c'est encore ici une douceur, une espièglerie, une justesse de ton et une fraîcheur à hauteur d'adolescentes.
Un quatrième tome est à venir, c'est indéniable.
Quand on aime, on ne compte pas.
*******************
CE QU'EN DISENT LES AUTRES!!!
http://toutelaculture.com/livres/jeunesse/les-orphelines-dabbey-road-tome-3-daudren/
http://parfumsdelivres.blogspot.fr/2013/09/les-orphelines-dabbey-road-tome-3-les.html
http://souslefeuillage.blogspot.fr/2013/11/les-orphelines-dabbey-road-tome-3-les.html
****************************
L'un qui geint parce qu’il est fatigué et mal aux pieds, l'autre geint parce qu’il a faim.
L'un pleure parce qu’il ne supporte plus ce trajet interminable, l'autre rit parce qu’il est dans des bras bien confortables. Joy et Ginger se lasse de jouer les adultes de substitution avec des adultes responsables qui partiellement ne le sont plus, sans doute que leur retour en Alvenir, le pays où il nous manque quelque chose, pourra leur rendre leur place symbolique d'enfant.
Et pourtant, il y a déjà tant à chercher et à demander.
En effet, après avoir vaincu le Diable Vert et guéri leur amie Prudence, les deux amies acceptent de suivre de nouveau l'étrange musique qui ouvre les portes invisibles vers l'autre monde et d'y emmener la généreuse Lady Bartropp et son nouvel époux, amour de toujours, l'ancien jardinier Dawson afin de retrouver l'adorable sœur Eulalie que la Grande Chouette, maîtresse en Alvenir, a retenu lors de leur dernière aventure afin de leur apprendre la notion du bonheur.
Mais comme les vases communicants, ce que tu prends, tu dois le rendre.
Et la Religieuse qui croyait en la magie manque cruellement à son entourage.
Mais en Alvenir, rien n'est simple et suivant leur boussole intentionnelle, l'intuition qui les guide vers leur quête et écrit leur histoire au fur et à mesure, Joy et Ginger s'arracherait bien les cheveux tant la bonne volonté et le bon sens sont désespérants dans ce monde digne des « Pays des Merveilles ». Dieu merci, leur amie Margarita ne les a pas accompagnée car elle serait stupéfaite de retrouver sa mère complètement amnésique et son père réduit à l'état d'un bambin.
La pauvre Joy ne supporterait pas une nouvelle guerre des nerfs entre Margarita à la verve vive et la turbulente Ginger.
Pour sa part, la douce Joy cherche à retrouver la trace de ses parents.
Par où commencer. A droite ? A gauche ? En face ? Suivez votre boussole intentionnelle, tournez les pages de son histoire et vous verrez..
: Bon retour en Alvénir avec son lot de tendresse, d'absurde et d'humour« Carrollien », ses personnages féminins dont la jeunesse et les facéties sont d'une grande fraîcheur.
Nous retrouvons bien entendu de fidèles personnages de la première aventure, les insupportables sœur Ethelred et la Sœur supérieure Alarice- qui tiennent lieu ici des Vernon et Pétunia Dursley de notre pauvre Harry Potter-, le vieux gardien de la source, le hiboux ronchon Alfébor, mais évidement la Grande Chouette, ce personnage féminin vêtue d'un seyant smoking et au charme mystérieux qui, dans notre imaginaire pourrait nous suggérer une hypnotique Marlène Diétrich au pays des Merveilles.
Nous rencontrons de nouveaux personnages évidement, tout aussi déroutants, amusants et malicieux qu'un Chat de Sheshire, des voleurs, des sortes d'anges gardiens nommés Almours et des sortilèges dont il faudra se défaire pour aller au bout de la quête.
Nos jeunes héroïnes auront à remplir trois missions avant de trouver ce qu'elles cherchent dans ce pays où l'on vient y trouver ce que l'on a perdu et où étrangement Aglaé Bartropp y perd la mémoire, où les pauvres enfants y perdent aussi la divine patience tellement les rencontres semblent les ralentir plutôt que les aider.
Et pourtant, Joy et Ginger devront se faire confiance et feront preuves de grandes responsabilités, trouvant le bon sens dans ce pays qui n'a parfois ni queue ni tête et fait pour le plus grand plaisir des lecteurs, tourner « en bourrique ». N'oublions pas qu'à défaut de trouver rapidement ses parents, les joues de Joy s'empourpreront de temps à autre piquées au vif par les flèches de l'amour.
Nous avons beaucoup de plaisir également à retrouver la belle écriture d'Audren qui réussit par des tournures délicates et sensibles à restituer via ces héroïnes, des pensées, des questionnements sur les adultes et le monde qui les entourent, que les jeunes et ceux qui le sont restés au fond d'eux trouveront toujours d'une grande justesse. L'auteure porte une grande importance à la parole de l'enfant dont elle se fait l'écho comme dans son drôlissime « Ma grand-mère m'a mordu ».
Une suite aux « Orphelines d'Abbey Road » est attendue. Que les lecteurs qui auraient manqué la première aventure se rassure, un index de fin de tome reprend l'ensemble des personnages, nous permettant par la même de profiter pleinement et confortablement de l'aventure.
Bonne lecture !
L'un pleure parce qu’il ne supporte plus ce trajet interminable, l'autre rit parce qu’il est dans des bras bien confortables. Joy et Ginger se lasse de jouer les adultes de substitution avec des adultes responsables qui partiellement ne le sont plus, sans doute que leur retour en Alvenir, le pays où il nous manque quelque chose, pourra leur rendre leur place symbolique d'enfant.
Et pourtant, il y a déjà tant à chercher et à demander.
En effet, après avoir vaincu le Diable Vert et guéri leur amie Prudence, les deux amies acceptent de suivre de nouveau l'étrange musique qui ouvre les portes invisibles vers l'autre monde et d'y emmener la généreuse Lady Bartropp et son nouvel époux, amour de toujours, l'ancien jardinier Dawson afin de retrouver l'adorable sœur Eulalie que la Grande Chouette, maîtresse en Alvenir, a retenu lors de leur dernière aventure afin de leur apprendre la notion du bonheur.
Mais comme les vases communicants, ce que tu prends, tu dois le rendre.
Et la Religieuse qui croyait en la magie manque cruellement à son entourage.
Mais en Alvenir, rien n'est simple et suivant leur boussole intentionnelle, l'intuition qui les guide vers leur quête et écrit leur histoire au fur et à mesure, Joy et Ginger s'arracherait bien les cheveux tant la bonne volonté et le bon sens sont désespérants dans ce monde digne des « Pays des Merveilles ». Dieu merci, leur amie Margarita ne les a pas accompagnée car elle serait stupéfaite de retrouver sa mère complètement amnésique et son père réduit à l'état d'un bambin.
La pauvre Joy ne supporterait pas une nouvelle guerre des nerfs entre Margarita à la verve vive et la turbulente Ginger.
Pour sa part, la douce Joy cherche à retrouver la trace de ses parents.
Par où commencer. A droite ? A gauche ? En face ? Suivez votre boussole intentionnelle, tournez les pages de son histoire et vous verrez..
: Bon retour en Alvénir avec son lot de tendresse, d'absurde et d'humour« Carrollien », ses personnages féminins dont la jeunesse et les facéties sont d'une grande fraîcheur.
Nous retrouvons bien entendu de fidèles personnages de la première aventure, les insupportables sœur Ethelred et la Sœur supérieure Alarice- qui tiennent lieu ici des Vernon et Pétunia Dursley de notre pauvre Harry Potter-, le vieux gardien de la source, le hiboux ronchon Alfébor, mais évidement la Grande Chouette, ce personnage féminin vêtue d'un seyant smoking et au charme mystérieux qui, dans notre imaginaire pourrait nous suggérer une hypnotique Marlène Diétrich au pays des Merveilles.
Nous rencontrons de nouveaux personnages évidement, tout aussi déroutants, amusants et malicieux qu'un Chat de Sheshire, des voleurs, des sortes d'anges gardiens nommés Almours et des sortilèges dont il faudra se défaire pour aller au bout de la quête.
Nos jeunes héroïnes auront à remplir trois missions avant de trouver ce qu'elles cherchent dans ce pays où l'on vient y trouver ce que l'on a perdu et où étrangement Aglaé Bartropp y perd la mémoire, où les pauvres enfants y perdent aussi la divine patience tellement les rencontres semblent les ralentir plutôt que les aider.
Et pourtant, Joy et Ginger devront se faire confiance et feront preuves de grandes responsabilités, trouvant le bon sens dans ce pays qui n'a parfois ni queue ni tête et fait pour le plus grand plaisir des lecteurs, tourner « en bourrique ». N'oublions pas qu'à défaut de trouver rapidement ses parents, les joues de Joy s'empourpreront de temps à autre piquées au vif par les flèches de l'amour.
Nous avons beaucoup de plaisir également à retrouver la belle écriture d'Audren qui réussit par des tournures délicates et sensibles à restituer via ces héroïnes, des pensées, des questionnements sur les adultes et le monde qui les entourent, que les jeunes et ceux qui le sont restés au fond d'eux trouveront toujours d'une grande justesse. L'auteure porte une grande importance à la parole de l'enfant dont elle se fait l'écho comme dans son drôlissime « Ma grand-mère m'a mordu ».
Une suite aux « Orphelines d'Abbey Road » est attendue. Que les lecteurs qui auraient manqué la première aventure se rassure, un index de fin de tome reprend l'ensemble des personnages, nous permettant par la même de profiter pleinement et confortablement de l'aventure.
Bonne lecture !
*******************
CE QU'EN DISENT LES AUTRES
http://parfumsdelivres.blogspot.fr/2013/05/les-orphelines-dabbey-road-tome-2-le.html
http://lesfanasdelivres.canalblog.com/archives/2013/07/18/27655882.html
http://heuresdefantasia.canalblog.com/archives/2013/06/04/27134981.html
****************************
"L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Soeur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et soeur Ethelred a coupé l’électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir. Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule? De quoi a-t-elle si peur? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l’orphelinat? Et pourquoi la petite Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s’en apercevoir? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde."
: Nous ne savons pas précisement au début si les jeunes héroïnes rêvent leur aventure afin d’échapper à la morne vie trop bien cadrée par les adultes d’Abbey Road ou si une vie au-delà du miroir il y a vraiment.
Il ne fait aucun doute en tout cas quant à l’influence de monsieur Lewis Carroll qui est bel et bien passé par ici ou bien par là, tel un lapin ou un chat blanc. Attention! Suivre le chat blanc aux yeux rouges est fortement recommandé pour entrer dans l’univers de non sens d’Alvénir imaginé par Audren!
Il ne fait aucun doute en tout cas quant à l’influence de monsieur Lewis Carroll qui est bel et bien passé par ici ou bien par là, tel un lapin ou un chat blanc. Attention! Suivre le chat blanc aux yeux rouges est fortement recommandé pour entrer dans l’univers de non sens d’Alvénir imaginé par Audren!
L’attachement au récit se crée sans difficulté et même avec délice, les personnages animés d’une malice et d’un caractère bien trempé forment une bande d’adorables maraudeuses du clair de lune en mission de sauvetage. Imaginez une petite troupe en jupons se glissant à pas de loup entre les pierres et les fourrées pendant qu'Abbey Road dort à poings fermés, suivie d’une sœur Eulalie excitée et convaincue du bienfait de la mission.
Les dialogues sont amusants, tendres, piquants, complètement à contrario de l'atmosphère rustique et volontairement ennuyeux du fond de scène. Nous sourions aux petites pensées existentielles de Joy, naïves mais pourtant animées d'un regard juste, à échelle d’enfant. Du bon sens qu'elle met en en exercice afin de compenser les bons conseils des parents qu'elle n'a plus. Les transgressions de Margarita manifestant son libre-arbitre avec un humour insolent laissent les religieuses pantois et nous rendent fans de ces petites phrases bien senties. Oui, l’écriture est fraîche et doucement spirituelle. Audren nous ravit et continue de ne pas contourner les habituelles questions de la vie, de la mort, celles qui agissent comme du poil à gratter sur les parents embarrassés. Les choses sont évoquées avec simplicité, naturel et une grande liberté de parole, au grand dam des religieuses qui préféreraient plus de réserve et privent régulièrement les héroïnes de dessert à cause notamment du duo de pestes jumelles Louise et Jessalyn. Tout peut être bon à dire si il est dit avec sincérité et tact. Il est bon, il est vrai, de se poser des questions, cela fait grandir et mûrir. Le groupe va peu à peu décider de ceux qui est le mieux pour leur bonheur. La complicité des amies est attendrissante.
En tout cas, sans précipitation effrenée dans la narration, nous voyageons dans l'imaginaire. Un reflet d'une seconde Margarita qui ne vous lache pas, une voix mystérieuse qui ouvre et ferme les portes du temps en chantonnant en latin, une grande chouette faite femme en costume deux- pièces et un diable vert. Abbey road et ses souterrains peuvent vous en promettre.
Comme le dit Joy époustouflée et excedée par tant d’incroyable « …je crois bien que j’allais m’évanouir. C’en est trop ! Cette nuit n’avait été qu’une succession de choses impossibles… ».
Et pourtant, cela ne fait que commencer, croyez-moi.
Les dialogues sont amusants, tendres, piquants, complètement à contrario de l'atmosphère rustique et volontairement ennuyeux du fond de scène. Nous sourions aux petites pensées existentielles de Joy, naïves mais pourtant animées d'un regard juste, à échelle d’enfant. Du bon sens qu'elle met en en exercice afin de compenser les bons conseils des parents qu'elle n'a plus. Les transgressions de Margarita manifestant son libre-arbitre avec un humour insolent laissent les religieuses pantois et nous rendent fans de ces petites phrases bien senties. Oui, l’écriture est fraîche et doucement spirituelle. Audren nous ravit et continue de ne pas contourner les habituelles questions de la vie, de la mort, celles qui agissent comme du poil à gratter sur les parents embarrassés. Les choses sont évoquées avec simplicité, naturel et une grande liberté de parole, au grand dam des religieuses qui préféreraient plus de réserve et privent régulièrement les héroïnes de dessert à cause notamment du duo de pestes jumelles Louise et Jessalyn. Tout peut être bon à dire si il est dit avec sincérité et tact. Il est bon, il est vrai, de se poser des questions, cela fait grandir et mûrir. Le groupe va peu à peu décider de ceux qui est le mieux pour leur bonheur. La complicité des amies est attendrissante.
En tout cas, sans précipitation effrenée dans la narration, nous voyageons dans l'imaginaire. Un reflet d'une seconde Margarita qui ne vous lache pas, une voix mystérieuse qui ouvre et ferme les portes du temps en chantonnant en latin, une grande chouette faite femme en costume deux- pièces et un diable vert. Abbey road et ses souterrains peuvent vous en promettre.
Comme le dit Joy époustouflée et excedée par tant d’incroyable « …je crois bien que j’allais m’évanouir. C’en est trop ! Cette nuit n’avait été qu’une succession de choses impossibles… ».
Et pourtant, cela ne fait que commencer, croyez-moi.
*******************
CE QU'EN DISENT LES AUTRES
http://chezradicale.canalblog.com/archives/2012/10/14/25272186.html
http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/47180-les-orphelines-d-abbey-road-t1-le-dia
http://www.20minutes.fr/livres/1037114-les-orphelines-abbey-road-volume-1-diable-vert-audren-chez-ecole-loisirs-paris-france
http://www.librairiebasta.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=416:orphelines-abbey-road-audren-diable-vert&catid=34:critiques&Itemid=53
****************************
ET
UN TOME 4!!!
**********************************
POUR UN PUBLIC PLUS JEUNE !!!
MA GRAND-MERE M'A MORDU
ECOLE DES LOISIRS
2013
9782211210072
A PARTIR DE 9 ANS
« Oeil pour oeil, dent pour dent ! »
Ou plutôt dent pour dentier !
Marcus n'est plus décidé à se laisser faire du haut de ces 9 ans. Depuis que sa grand-mère trancha leur différent d'une morsure sur le poignet, la loi de la télécommande revient à mamie et ça fait mal !
Personne ne semble entendre l'indignation et l'injustice auquel Marcus fut exposé. Pourquoi les adultes devraient avoir le droit de mentir, de manquer de respect sous prétexte que ceux d'en bas n'ont pas encore l'âge des « Chiffres et des Lettres » ?
Son père nie la situation, une mamie, ça ne mord pas et puis la délicieuse psychologue semble avoir le sens de l'humour. Sa mère n'entend rien à cette affaire de dents de sa nouvelle maison à Strasbourg et sa mamie ne se rappelle pas cet épisode.
Menteuse ! Crie tout au fond de lui le petit Marcus.
Une grosse réaction de révolte hérisse le duvet du « poussin » qui se sent coq et pousse Marcus à adhérer au club très fermé des « victimes des Mémés Violentes ».
Appuyé par sa camarade Fleur, investie de l'expérience d'une mamie qui crache, Marcus aura sa vengeance !
Ou plutôt dent pour dentier !
Marcus n'est plus décidé à se laisser faire du haut de ces 9 ans. Depuis que sa grand-mère trancha leur différent d'une morsure sur le poignet, la loi de la télécommande revient à mamie et ça fait mal !
Personne ne semble entendre l'indignation et l'injustice auquel Marcus fut exposé. Pourquoi les adultes devraient avoir le droit de mentir, de manquer de respect sous prétexte que ceux d'en bas n'ont pas encore l'âge des « Chiffres et des Lettres » ?
Son père nie la situation, une mamie, ça ne mord pas et puis la délicieuse psychologue semble avoir le sens de l'humour. Sa mère n'entend rien à cette affaire de dents de sa nouvelle maison à Strasbourg et sa mamie ne se rappelle pas cet épisode.
Menteuse ! Crie tout au fond de lui le petit Marcus.
Une grosse réaction de révolte hérisse le duvet du « poussin » qui se sent coq et pousse Marcus à adhérer au club très fermé des « victimes des Mémés Violentes ».
Appuyé par sa camarade Fleur, investie de l'expérience d'une mamie qui crache, Marcus aura sa vengeance !
: Un nouveau petit roman à l'humour tendre mais mordant! Sur un ton juste et partant d'une situation loufoque, l'histoire de Marcus permet de souligner l'importance de la communication au travers des liens familiaux et des relations humaines tout court.
Entre Marcus et sa grand-mère, Marcus et sa camarade Fleur, Marcus et son père et son père et sa grand-mère. Finalement, ses papas et ses mamans sont aussi les enfants de quelqu'un et eux aussi peuvent avoir les mêmes difficultés à dire les choses à leurs vieux parents. Etonnant et pourtant vrai !
Les jeunes lecteurs se retrouveront dans ces petits rapports conflictuels avec les adultes, des situations de rien mais qui peuvent créer l'escalade dans les mots et les vilaines revanches. Les maîtres mots, CO-MU-NI-CA-TION et compromis.
Comme avec les « Zinzins de l'assiette », les adultes sont présentés comme des personnes humainement faillibles, les parents invincibles n'existent pas. On les aime comme cela ces parents qui donneraient un bras et une jambe pour notre bonheur et qui parfois ne savent pas cuire un oeuf.
Finalement, cette mamie « carnivore » n'est peut-être pas le loup que marcus imagine et sans doute le mangerait-elle tout cru mais sûrement pas de la manière qu'il l'imagine.
L'humour est léger et spirituel comme nous y a habitué Audren, les situations et les réflexions proches du quotidien. C'est très sympa !
Court, le nouveau petit roman d'Audren l'est, mais souvent en peu de mots on peut dire tellement de choses essentielles. Un « je t'aime », un « je suis désolé ».
L'auteure prouve de nouveau son talent à mettre de la fraicheur dans un peu de magie d'écriture, un don pour nous faire sourire des petits riens et les apprécier.-
- ECOLE DES LOISIRS20119782211084666A PARTIR DE 10 ANS: La vie a ses petites parts de chances qu'elle peut vous servir sans crier gare et là, les jours ont de douces saveurs de petits bonheurs inoubliables.C'est la conclusion du jeune Léopold, 10 ans, qui après avoir fait le deuil de plusieurs membres de la famille de son père en peu de temps, peut à nouveau croire en la bonne fortune. C'est peu dire. Sa mère, orpheline, apprend de son côté qu'elle est désignée héritière de la fortune (oui encore!) d'un parent mystère. Ca n'arrive jamais dans une vie et pourtant!Un nouveau départ extraordinaire pour toute la famille qui déménage aussitôt dans le cadre verdoyant et vivifiant de Barbizon. Il ne faut pas longtemps à Léopold pour se faire de vrais amis. La vie est bien faite! Mais les choses s'enchaînent t-elles peut-être trop rapidement, s'intérroge Léopold, qui s'inquiète de ce bonheur tout d'un coup d'un seul? Trop beau pour être vrai?Léopold, Manon, Holly et Tim, les enfants, sont les seuls à se poser des questions sur cette chance insolente. Leurs familles ont toutes héritées d'une maison à Barbizon. Le groupe forme alors le "Club des Détectives Héritiers" afin de découvrir l'identité de leurs miraculeux bienfaiteurs respectifs.Des "anges gardiens" veilleraient-ils sur eux ou le Paradis n'est-il pas tout simplement en bas? La vérité est à deux ou trois sonnettes!: Ce premier tome est la mise en place d'une jolie chronique familiale.C'est précisément une histoire sur la Famille dans tous ses états, de Léopold à Manon (et ses sept "nains" de frères!) et plus encore, sur les moments partagés et d'autres qui nous attendent. Ce sont des instants de vie relatées à hauteur d'enfants et commentées avec infiniment d'humour par le jeune Léopold qui ne se prive pas de remettre en question ces grandes personnes, parfois, dépassées ou cyniques par la force des choses. Cette histoire fait la part belle aux petits bonheurs; des jeux, confidences et films entre copains ET déjeuners de famille (si si!).Audren met en valeur l'essentiel, ce qui construira ces jeunes générations, des petites graînes de réflexion, la chaleur des liens humains, des souvenirs en instantanée qui leur donneront envie à leur tour de constituer leur album familial. Les adultes de l'histoire se voient attribués une seconde chance de composer le bonheur au présent. L'argent n'est que le point de départ, les personnages ne bouleversent pas pour autant leur train de vie. Le cadre choisi du village de Barbizon, ancienne source d'inspiration de peintres en recherche d'authenticité, est très symbolique de cette simplicité. La campagne se pose comme un cadre idéal pour ce nouveau départ groupé. Les plus beaux souvenirs d'enfance sont souvent ceux baignés de la fraîcheur d'un parc, un jardin, une campagne, espaces de promenades et de jeux improvisées. Le ton est sympathique, juste et très subtile, en peu de pages.Des petites bouffées d'airs frais en trois tomes pour Dire, Vivre les choses simplement. Encore un titre à partager en famille, chacun y trouvera sa petite part de paradis.Font suite donc:Pour ceux qui ne connaîtrait pas la petite commune française de BARBIZON, quelques peintures chantant ses campagnes!!*******************************Ecole des loisirs20119782211205092A PARTIR DE 9 ANSNotre mère ne sait pas cuisiner. Mais alors pas du tout. Quand elle rentre fatiguée du bureau, c’est tous les soirs le même menu : raviolis en boîte et yaourts sans goût.Mes trois frères et moi lui avons pourtant offert un livre de recettes pour son anniversaire, mais rien n’y fait, elle refuse de l’ouvrir. Nous, on rêve de boeuf bourguignon et de clafoutis aux cerises. La seule solution est d’enfiler le tablier et de se mettre aux fourneaux.Mais on ne devient pas cuistot d’un coup de baguette magique. Pourtant, nos tentatives culinaires semblent avoir un effet positif sur le moral de notre mère. Elle sourit beaucoup plus qu’avant, les yeux perdus dans le vague. Et elle n’hésite pas à inviter un nouvel ami à dîner…: Un récit assez sympathique contant les mésaventures d'une fraterie résolue à remettre leur maman, mauvaise cuisinière, sur le droit chemin des bons petits plats équilibrés. S'ajoute également le problème de la famille recomposée! Plutôt juste et intelligent, démystifiant le parent parfait!***************************A partir de 11 ans et +.Qui n’a jamais compté les moutons afin de trouver le sommeil ?C’est une méthode que tout le monde connaît.Mais au fait, ces moutons, après avoir sauté leur barrière, où vont-ils ?C’est la question que se pose notre héroïne, une rêveuse, qui se décide à les suivre de rêves en rêves.Elle ira de personnages étranges en rencontres amusantes.Mais celle qui la marquera parmi toutes, est celle du berger, « le mystérieux petit prince noir ».Pourquoi lui semble t’il si familier ?Se laissera-t-elle envoûtée et le suivra t-elle vers l’inconnu comme un … mouton ?: Un récit onirique, rappelant le « Petit Prince » de Saint-Exupéry. Audren nous démontre bien que nos rêves peuvent être parfois drôles, absurdes, tristes ou merveilleux, mais surtout qu’ils sont une part de nous.
-
0 Commentaires