PAUVRE AGGIE!, T.2: AGGIE ET SON FRANCAIS / AL G.




VENTS D'OUEST
1997
2869676271
A PARTIR DE 9 ANS


: Les aventures d'Aggie et L'espiègle Lili font parties du patrimoine du Comics américain et finalement ont glissé dans les classiques traduits en français, elles auront bien fait lire à une certaine époque.
Cela reste un bon souvenir pour d'anciennes générations, les nouvelles pourront se tourner vers les établissements de prêt près de chez eux pour la découverte.
Cela pourrait être une bonne surprise.
Aggie et Lili sont deux adolescentes fraîches, entourées de copines et de garçons, qui vont faire rêver et voyager, mais à qui il arrive aussi nombre de mésaventures pour corser un peu la joyeuse affaire.

ALLO WIKI?

"... Le comic strip Aggie Mack est créé par le dessinateur Hal Rasmusson en 1946
Après des études à la Minneapolis Art School, il a commencé sa carrière comme dessinateur de mode, avant de s'installer à New York. 
Aggie Mack est édité par le Chicago Tribune Syndicate entre le  et le , dans le Chicago Tribune..."

Les mêmes éditeurs que notre Betty Boop, chers lecteurs,

Il raconte la vie d'une adolescente américaine, Aggie Mack, de sa famille et de ses amis.
Aggie (diminutif de Agnès), qui a perdu sa mère très jeune, vit avec son père le commandant Mack, sa belle-mère Irma et sa demi-sœur Mona. 
Durant les longues absences de son père, Aggie devient le souffre-douleur de Mona et fait un peu figure de Cendrillon moderne. 
Elle trouve du réconfort auprès de ses amis du collège et de Whiskers, un chien errant qu'elle a adopté...
...Le , peu avant la mort de Rasmusson, le dessinateur Roy L. Fox lui succède : il transforme la série qui met désormais en scène Aggie et ses amis dans une succession de gags, dans un style plus aéré et clair. 
En 1966, le titre est raccourci et devient simplement Aggie
Le comic cesse de paraître six ans plus tard, en 1972 aux USA mais c'est A.G. un dessinateur français qui reprendra le personnage jusqu'en 1974..."

MERCI WIKI!

Quid de la BD?

Les jeunes générations ne devraient pas bouder ce groupe d'ados dont l'habillage universitaire sixties devraient leur rappeler les nouvelles aventures d'Archie Andrews et sa ville américaine de Riverdale (série Comics et tv).

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on pratique l'amour vache dans cette joyeuse bande.
Les histoires quotidiennes sont simples mais les manigances et jalousies viennent tout compliquer, ça sera le sel sur les plaies de cette " Cendrillon" d'un autre temps.
On souhaiterait que notre Aggie soit plus mordante, renvoie avec plus de répondant pour son propre bien et bien non.
Mais c'est le jeu, Aggie est une vraie gentille, volontaire dans cette discipline si rare dans un caractère entier, elle se fait "aboyer" dessus par sa demi-soeur, un vrai dragon et se fait jouer de mauvais tours par Trixie la peste de service.
Bill et Bob, deux camarades, sont éperdument amoureux d'Aggie et aussi un peu nigauds, on ne doute pas que l'humour soit un peu guidé sur leur sillage.
Seul Rosemary se montrera une amie normalement constituée malgré sa timidité, fidèle et sincère, la prévenant en douce lorsque les pièges seront trop odieux.

Dans ce tome, chaque élève reçoit un correspondant français et Aggie aura la chance d'accueillir le beau Tristan, très élégant, riche et à la virile mâchoire carrée.
Ce requin de Trixie n'en ferait qu'une bouchée, si l'on peut dire, si il n'y avait pas cette Aggie qu'elle jauge bien entendu moins belle qu'elle.
Cela promet quelques "croque-en-jambe"  pour séduire le français.

Mon dieu, seigneur tout-puissant miséricordieux, Aggie se laisse faire, chers lecteurs.

Voici qui devrait plaire à certains jeunes lecteurs avides de mélo, ils seront tantôt attristés pour l'héroïne ou profondément irrités par elle.
Il est très rare que des personnages d'un même élan qualifie l'expression d'une héroïne principale de chien battu.
Même eux parfois n'en peuvent plus.
Le beau Tristan tentera de percer à jour le sort d'Aggie et surtout sa drôle de personnalité ( même lui ne comprend pas).
La fin sonnera comme une vraie gifle, les auteurs n'auront aucune pitié.

On s'habitue aux alternances de double-pages noir et blanc-couleur, on profite alors des deux charmes illustrés et le style graphique d'Al G. est assez sympathique.
Un classique qui devrait encore plaire.


VOIR AUSSI:













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ALEXANDRE GERARD "AL. G."

AUTEUR ET ILLUSTRATEUR

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CE QU'ILS EN DISENT?

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