L'OGRE DE BARBARIE/ MARTINE GUILLET ET ILLUSTRE PAR SOPHIE LEBOT

 









CIPANGO

2022
9791095456107
A PARTIR DE 7 ANS







: Un conte écologique qui commencera sur un petit jeu de mots mignon : Quels sont les petits lecteurs qui n'entendront pas de travers le terme "ogre de barbarie'"?
Nous penserons forcément à un ogre féroce, n'est-ce pas ?
Du tout, jeunes gens, il y aura un ogre goulu certe mais pas celui que vous croyez.

Avant d'entrer dans l'aventure, vous noterez que l'auteure se sera amusée aussi avec le nom d'un instrument de musique que l'on pourra apercevoir en fin de livre : l'orgue de Barbarie.
Allo, wiki?
"L'orgue de Barbarie est un instrument de musique mécanique à vent classé dans les orgues. Il fait partie des « automatophones », terme qui englobe tous les instruments destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques.

L'appellation « orgue de Barbarie » viendrait de sa sonorité, moins noble que celle des orgues d'église, ou de l'origine exotique des joueurs de rue : les joueurs du xviie et xviiie siècles « baragouinaient un français approximatif... »

Place à l'histoire!
Il était ici une fois un ogre sans manières et peut-être même sans le savoir, des hommes tout aussi ogres que lui.

Dans cette histoire, il y aura un petit prince.
On disait "...  Ils avaient un jeune fils, le Prince Igor, qui faisait tout leur bonheur, mais qui passait son temps à lire.
En mangeant des tartines, il lisait déja, en prenant son bain, il laisait encore, en montant les escaliers, il lisait toujours - ce qui est pourtant peu recommandé. Et le soir, il s'endormait avec ses..."
Comment, Non, nullement, voyons ? Pourquoi pensiez-vous que nous citions ce passage pour vous parler des tablettes et des smartphones ?
Les parents du prince nous mettront en garde indirectement contre l'addiction aux livres.
Ah, non ! S'il vous plait, jeunes impertinents, pas de "On vous l'avait bien dit, que c'était mauvais pour la santé!".

Bref, les parents de cette jeune tête couronnée eurent peur qu'il finisse déconnecté du monde, le nez collé à ses pages en permanence.
Et puis, un jour, le pauvre petit perdit l'appétit.
Plus de livres ? 
Nous ne saurons pas exactement ce qui le rendra apathique, seulement que non loin de là, un ogre qui n'aimait pas manger les enfants, ne se privait pas de dévorer les troncs, les branches, les feuillages, comme lui les pages et que tout y passait comme s'il s'agissait d'une salade.
Le petit prince aimait -il à ce point ses forêts ?
Le livre ne nous aura pas parlé de bains de forêt réguliers, de la peur de ne pouvoir se purifier tous les jours avec sa dose de vert.

L'angoisse est ailleurs.
Ca ne sera donc ici pas le coeur d'une princesse qui sera à conquérir par avis aux princes du royaumes pour la guérir de la tristesse, comme selon la tradition des contes mais celui d'un prince et d'un petit garçon.
Médecins, scientifiques du royaume devront réfléchir et révéler ce qui rendra du bonheur à un enfant.

Les auteures transmettront habilement une leçon, sans cruauté aucune, quelque chose de sans doute ironique.
Nous nous rendrons compte qu'il y aura finalement ici deux formes d'ogres, celui qui mangeait les arbres et celui dévorait son papier métaphoriquement.
Ainsi chacun se sentira concerné.
L'aventure deviendra conte de prudence pour que s'opère un cycle et que jamais dans le conte on ne manque de forêt pour les histoires, de bois pour le papier.
A découvrir.











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MARTINE GUILLET

AUTEURE



ET 



SOPHIE LEBOT

ILLUSTRATRICE


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CE QU'ILS EN DISENT?

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