SEUIL
COLL. FICTION GRAND FORMAT
2013
9782021047141
A PARTIR DE 10 ANS
: Depuis l'emménagement de la famille Dunwood dans la maison de la vieille Mme McMartin, décédée récemment,
la jeune Olive, onze ans, va de découvertes surprenantes en découvertes dérangeantes.
Un brocanteur pourrait glaner son plaisir dans le musée d'antiquités qu'est cette vieille bâtisse.
En explorant chaque étage,
chaque pièce et recoin,
Olive se rend compte que des choses incroyables se passent avec l'ensemble des peintures de l'étrange maison.
Sous son regard intriguée, les choses s'animent,
les personnages s'activent et lui parlent.
Et grâce à une paire de lunettes appartenant à feu la vieille McMartin,
elle peut même entrer dans les tableaux.
Une histoire à dormir debout !
Olive aurait tout intérêt à ne pas trop s'y attarder au fil de ses promenades.
Dans ces univers de gouache où les objets se reconstruisent à l'infini,
où tout survit au temps, la peur règne.
Tous les personnages tentent de prévenir la petite Olive de quitter cette maison ensorcelée,
que son premier propriétaire reviendra les chasser de gré ou de force.
Qui y a t-il de si précieux caché dans ces murs pour que chaque étage soit gardé par des chats-gardiens ?
L'ombre à ses complices dans les peintures.
Olive devra peut-être se fier à ces trois boules de poils du nom de Horacio, Léopold et Harvey,
pour sauver son nouvel ami Morton de la froide obscurité qui s'étend
et l'empêche de s'échapper des cadres.
"Je voudrais rentrer à la maison !" implorait le petit Morton,
nageant dans sa chemise de nuit trop grande pour lui.
Et Olive de lui rétorquer, excédée,
que c'était impossible car dans cette maison ressemblant à la sienne,
celle de la « vraie vie »de Lindon Street, se trouvaient déjà des occupants, mais pas sa famille et qu'un petit garçon vrai de vrai avait aussi un pouls et un cœur.
Cela ne faisait aucun doute pour Olive, Morton était un personnage de peinture.
Pourtant, le petit garçon en habit de couchage est-il réellement aussi fictif que le décor qui les entoure?
Ce premier tome est un vrai jeu de piste.
La maison est au coeur de l'intrigue et chaque peinture est comme une fenêtre ouverte sur l'imaginaire ou à l'inverse, un oeil sur le réel et sur les occupants de la maison.
Le danger attend le moment propice pour les chasser.
Nous ne découvrons l'odieux méchant qu'à la fin et cela suffit bien car on ne s'ennuie à aucun moment.
De toile en toile, nous vagabondons,
farfouillons avec Olive,
menant une enquête qui pourrait soulever le voile du mystère étendu sur cette menace invisible qui plane sur sa famille.
Les parents, lunatiques et très investis de leurs sciences mathématiques, n'ont aucune idée de ce qui se trame.
Olive devra se montrer très courageuse et aller au bout de sa curiosité, se sentant presque responsable des adultes et du petit "poison" qu'elle rencontre.
D'ailleurs, l'agaçant et boudeur Morton représente le point de départ de cette folle histoire,
seul et perdu dans une peinture en chemise de nuit,
tentant d'échapper à on ne sait quoi ou qui.
Beaucoup de questions se poseront concernant les dires du petit.
Est-il un personnage qui se rêve vrai petit garçon comme un Pinocchio ou est-il une vraie victime d'un sortilège?
Au fil des pages, nous faisons connaissance avec divers personnages jouant de drôlerie et de malice -les trois chats-
ou inspirant une froide beauté picturale hiératique- comme la douce Annabelle.
Au fur et à mesure, les vraies visages apparaissent,
les langues se délient, à demi-mots de peur de trop en dire, nous laissant découvrir enfin le fameux secret.
Et le "loup" finit enfin par sortir du bois afin de s'emparer de son bien.
Cette aventure en fera doucement frissonner et rêver plus d'un.
Cette aventure au pays des tableaux est une bonne idée!
Une aventure à poursuivre donc avec:
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JACQUELINE WEST
AUTEURE
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CE QU'ILS EN DISENT?
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