ROUERGUE
2011
978281260245
A PARTIR DE 8 ANS
L'année des six ans est celle de l'apprentissage de l'écriture et de la lecture. Inspiré par son grand-père Luis, un petit garçon raconte les moments merveilleux qu'ils passent ensemble les mercredis et les dimanches, dans le jardin du papy, leur jardin secret.
Le petit raconte le lien étroit que son grand-père partage avec la nature, célébrer dans son plaisir du jardinage, sa connaissance des plantes, ses dessins colorés...
: Cet album de Elise Fontenaille est une ode poétique à la vie, aux bons moments partagés en famille.
Ce grand-père est une source d'inspiration créative pour son petit-fils, transmettant la richesse de son histoire, de ses origines méditerranéennes aux rythmes de son accent et de ses mélodies à la guitare, de son art du dessin également.
Les illustrations de Violeta Lopiz reflètent parfaitement toutes ses passions, douces, colorées et sauvages.
Les jeux entre les images, offrant des superpositions par endroits, sont bien vus, illustrant les liens de parenté et les transmissions.
Violeta joue également avec les superpositions d'éléments végétaux, des successions de calques recouvertes de fougères et d'herbes folles,
inspirant une vraie fraîcheur à l'ensemble.
Le thème est également celui du temps qui passe et le garçon a la fin de l'histoire sait enfin lire et écrire, il
récompense à son tour d'un poème celui qui lui a tant donné.
Cet album fait parti de la nouvelle sélection
du PRIX CHRONOS 2013 !
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ELISE FONTENAILLE
AUTEURE!
http://www.babelio.com/auteur/Elise-Fontenaille/6165
ET
VIOLETA LOPIZ
ILLUSTRATRICE!
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CE QU'ILS EN DISENT?
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DE LA MÊME AUTEURE!
(Précédemment publié ici:
Jean
Reno, jeune ivoirien, est très amoureux d'Innocente sa petite
camarade de classe.
Il
rêve de lui faire plaisir, de lui faire goûter au délice savoureux
d'un carré de chocolat mais en Côte d'Ivoire, pour la plupart, ils
n'en connaissent que la cabosse de cacao. Celle qui est récoltée au
quotidien pour nourrir les familles. Déposant ses pensées et son
espoir sur un petit cahier à la pointe d'un bic précieux, abrité
sous son appatam, Jean raconte sa vie au village de Boignykro, les
combines pour se remplir un peu les poches avec son daba et son ami
Mandela, les petites histoires douces-amères du village. Des
histoires au goût de cacao. Mais Jean en veut une au saveur… de
chocolat et il s'en donnera les moyens.
Elise
Fontenaille s'est
appropriée les personnages et les péripéties que Clarisse
Buono,
anthropologue, rapporta de retour de Côte Ivoire. Pour
un carré de chocolat d'Elise
Fontenaille et de Clarisse Buono est un petit roman qui sonne juste,
tant dans le phrasé local restitué par un jeu d'écriture que dans
les anecdotes choisies de cette chronique. Nous sommes doucement
affamés par les petits carrés d'illustrations de Janik
Coat tant
nous souhaiterions en dévorer d'avantage. Le plaisir du chocolat,
carré par carré, pour s'abandonner et en tenir la saveur. Nous
sommes transportés dans les champs de cacao, écoutant les
conversations de ces enfants qui ne se laissent pas abattre par leur
vie modeste et ont le sens efficace de la débrouille. Nous y
découvrons également les conditions politiques de la Côte
d'ivoire, ses espoirs, ses moyens de sortir de sa condition, ses
amours. Que ne ferait-on pas pour un carré de chocolat et pour un
rêve ?
Ils en parlent...
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