LA PEAU DU RHINOCÉROS/ RUDYARD KIPLING, MARTIN POWELL ET ILLUSTRÉ PAR PEDRO RODRIGUEZ

EP (EMMANUEL PROUST) JEUNESSE

2013

2848104406

A PARTIR DE 7 ANS

: Chers lecteurs, vous connaissez sans nul doute l'auteur Rudyard Kipling, notamment pour son "Livre de la Jungle".

Ses contes étiologiques sont également bien connues, les fameuses "Histoires comme ça".

La faune du monde est diverse et originale ainsi l'auteur avait-il imaginé les origines des tâches d'un fauve ou la raison du long cou de la girafe avec beaucoup humour et de facétie.

Pedro Rodriguez et Martin Powell reprennent un conte de Kipling à leur actif avec la dose d'humour comprise ( la 1ère de couverture d'un personnage moqueur, assis sur un rhinocéros qui semble grincheux et vaincu, est éloquente). Le héros nous jette un clin d'oeil complice, c'est certain, nous allons rire.

De quoi est-il question?

L'histoire est une robinsonnade.

Le héros, l'homme, est un Parsi ( peuple perse qui migra en Inde). Nous ne savons pas si cela aura de l'importance mais nous savons Kipling, natif de l'Inde, évidement fasciné par le lieu.

Un conseil, chers lecteurs.

Malheur à celui qui touchera aux gâteau du Parsi.

Le rhinocéros en fera les frais. Déja sans manières, les choses ne s'arrangeront pas depuis quand il dévorera sans ménagement la jolie préparation sucrée que s'était concocté le brave abandonné.

Lecteurs, nous allons vous conter comment le rhino perdit sa peau lisse et devint aussi frippé qu'une boulette de papier.

C'est un conte de gourmandise et comme chaque conte de gourmandise, il y aura de la farce et attrape pour confondre ceux qui mangent trop ou, comme ici, ceux qui dévorent le bien d'autrui.

Regardez bien, écoutez bien, n'en perdrez pas une miette (et c'est le cas de le dire).

Le récit est court, agréable à l'oeil et très drôle dans le fond et la forme.

Cela ne posera aucun souci de le relire plusieurs fois, comme tous les Contes.

Moralité: Ne convoitez pas le bien du voisin ou il aura votre peau.

Une histoire qui grattouille à découvrir.