2013 (2014 EDITION DE POCHE)
9782070652600
A PARTIR DE 10 ANS
: Les parents de Jean A et Jean B tentaient de reprendre le contrôle de la situation.
Ca n'était que cris stridents et panique dans la chambre des garçons.
La boum pour les 14 ans de Jean A battait son plein et depuis que Batman, le chinchilla de Jean C, filait comme le vent entre les gambettes adolescentes, cela avait enfin trouvé son rythme endiablé.
Et cela n'avait rien à voir avec le disque de Jerk de Michelangelo et les Monkeys qui tournait sur l'électrophone. Les moches invitées par Jean A ne lui avaient pas donné plus de succès pour les slows et depuis que le lapin venait de s'inviter, les invités venaient de se réveiller.
Jean B n'attendait qu'une invité, de son côté.
Elle grimpait aux arbres, elle adorait lire le Club des Cinq comme lui et elle était Jeannette aux scouts Marine. Notre Jean B a trouvé sa jeannette et elle s'appelle Hélène.
Mais ne le répétez pas!
Des filles!! Des bêtises, des chouettes moments, des chamailleries, des punitions et...des filles.
Le tome porte bien son nom.
C'est la cerise sur le gâteau. La petite fratrie en tombe des nues comme avec l'invasion prochaine des extraterrestres. Bienvenue en terre inconnue.
Jean A entre en 3ème, change de collège (enfin le lycée pour ici) et partage ses cours de latin avec l'autre sexe. C'est l'occasion de mentionner une spécificité des établissements scolaires qui un temps n'étaient pas mixtes.
Ainsi, les garçons pouvaient ils se montrer un peu lourdauds et manquer humoristiquement de tact.
Le seul spécimen connu du genre étant maman.
Et oui, les Jean, maman est une fille.
Cela sera, outre les nouvelles bêtises de Jean Quelque chose, le thème central.
Jean B fait la connaissance d'une belle à l'école de scout marine où il se trouve puni( vous verrez pourquoi, Jean C s'investit nouvellement dans les projets bêtises de Jean, c'est officiel!) et cela sera lié à sa passion des héros d'aventures tels que Bob Morane et le célèbre James Bond surtout.
Jean A se distingue encore plus à présent, il grandit, se trouve des loisirs plus ados.
De retour d'Angleterre, cela sera patte d'eph', frange qui tombe et musique pop'. Et...une histoire de fille.
Mais attention, il s'en défend comme de la peste.
Vous pensez. La honte, d'être amoureux. Surtout que Jean B sera aussi pris dans les mailles du filet, ceux d'une sacré petite bonne femme qui sait faire les noeuds marins en plus.
L'adolescence pointe le bout de son nez boutonneux et les parents des Jean se jettent sur les manuels pour ne pas louper le coche.
L'adolescence, c'est tout de même l'âge ingrat.
Toujours un régal avec cette suite.
******************
JEAN-PHILIPPE ARROU-VIGNOD
AUTEUR
**********************
CE QU'ILS EN DISENT ?
http://www.babelio.com/livres/Arrou-Vignod-La-cerise-sur-le-gateau-Histoires-des-Jean-Quelqu/491725
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LES LOISIRS DES JEAN QUELQUE CHOSE
JAMES BOND "LES DIAMANTS SONT ETERNELS"!
CHAPEAU MELON ET BOTTE DE CUIR (A travers le trou de la serrure uniquement!)
**************
VOIR AUSSI:
JE BOUQUINE 292 JUIN 2008
GALLIMARD JEUNESSE
2009
2070622665
A PARTIR DE 10 ANS
"Chers cousins Fougasse..". La barbe, cette nouvelle carte postale à adresser aux cousins.
La maman ne semblait pas trouver la première carte de vacances très sympa, alors hop, les Jean.
De corvée pour une autre tout sucre tout miel.
Et puis depuis leur arrivée, les Jean quelque chose avaient intérêt à filer droit.
Le pli aurait du être pris avec la destination choisie du papa.
Un été en famille à l'Hôtel de la Marine des Roches Rouges.
Lever tonique aux aurores et gymnastique en rang d'oignons avant le petit déjeuner. La barbe!
C'est sans compter avec le drôle de graine de Jean pour rendre ses vacances inoubliables.
Les parents ont apprécié.
La suite des Jean Quelque chose, petit récit semi autobiographique drôlissime de l'auteur Jean-Philippe Arrou Vignod.
C'est l'été 70 et les nouvelles vacances vont être de nouveau dynamiques. Si la destination du père, médecin de la Marine, semble manquer d'exotisme, les petits Jean Quelque chose force de nouveau les épisodes truculents à coups de pleurnicheries, de chamailleries et de bêtises.
Résultat?
On rit de nouveau. D'imaginer ou de s'y retrouver soi même tellement ces petites anecdotes enfantines nous parlent.
Jean C est assez grand pour suivre les deux plus grands dans leurs terribles projets.
Mission: sortir en douce aller assister au Cirque non loin de l'Hôtel.
Jean C s'en trouvera pris d'une vocation de lanceurs de couteaux. Arrivée surprise de Papy Jean ( "youpi!" . Dixit Les enfants) et Mamie Jeannette ("Misère!". Dixit Le père). La punition est levée et les Jean Quelque chose pourront assister au Tour de France tant attendu.
Encore de beaux souvenirs.
Jean A et ses "banane!" et ses cigarettes en chocolat pour faire plus grand devrait faire passer un bon moment de lecture.
***************
CE QU'ILS EN DISENT?
http://www.babelio.com/livres/Arrou-Vignod-Des-vacances-en-chocolat/164264
****************
A DECOUVRIR
DANS L'ORDRE DES BÊTISES...
DANS L'ORDRE DES BÊTISES...
GALLIMARD JEUNESSE
COLL. FOLIO JEUNESSE
2007
9782070611317
A PARTIR DE 10 ANS
: Il était hors de question de prendre un chien.
Les Jean ne s'étaient pas montrés vraiment responsables.
les parents avaient écouté leur bon coeur et accepté
néanmoins un poisson rouge.
Les Jean ne s'étaient pas montrés vraiment responsables.
les parents avaient écouté leur bon coeur et accepté
néanmoins un poisson rouge.
Enfin deux poissons, Zakouki
et Wellington, qu'ils s'appellent .
et Wellington, qu'ils s'appellent .
Nouvellement arrivés dans
la villa de Toulon, comme eux tous.
Des petits nouveaux, comme Jean A et Jean B dans leur
nouveau collège.
La famille devrait s'en sortir.
A huit. Enfin, si l'on compte aussi Batman, le lapin nain
chinchilla que reçut Jean C pour ses excellentes notes de
fin d'année.
Une vraie plaie pour les cahiers et tout ce qui peut se
grignoter.
Et puis avec Victor, cela devait être complet dans l'"hotel" villa des Jean quelque chose.
Ils avaient d'ailleurs planté devant la villa une pancarte "Attention: coq féroce".
La petite touche en plus.
Jean A attendait sa mygale.
Pourquoi ne 'aurait-il pas après tout?
C'est reparti pour une autre aventure des Jean quelque chose.
Que voulez-vous, on y prend goût!
Et l'enfance, les espoirs, les jeux, les batailles entre gamins
et la télé (quand on a la chance d'en avoir une dans son
foyer à cette époque), c'est tellement sympa.
Cette dernière remarque signifie bel et bien que dans les
premières pages les parents des Jean n'ont pas cédé devant
les piaillements et autres supplications. Un crève-coeur
pour les plus grands qui raterons les aventures de Josh
Randall, Rintintin,Zorro, héros qui viennent nourrir les
scènes de leurs jeux.
Ce troisième tome est d'avantage centré sur Jean A (aîné à
lunettes) et Jean B (le narrateur beaucoup plus rond) car
avec l'emménagement dans la villa de Toulon suit la
rentrée en 5ème pour l'un et la 6ème pour l'autre.
Le même collège de garçons, ça rapproche encore plus
la fratrie. Le pauvre Jean C se trouve parfois à la ramasse
pour les conversations forcément, même si il se rattrape sur la construction de la nouvelle cabane.
Nous retrouverons un peu les mêmes repères qui rythmaient
les 1ers tomes, évocation de loisirs préférés ( le Pif Gadjet
avec les aventures de Doc Justice, le Manuel des Castors
Juniors, les aventures de Bob Morane, celles des Robinsons
Suisses...), le catalogue des meilleurs bêtises à un deux,
trois ou quatre (je m'arrête là!) et la "guerre des boutons"
rituelle du volume.
Cette fois, ce sont les gamins de la bande des castors qui
entrent en scène et vont leur disputer la propriété du
terrain de la colline, là où les deux Jean (A et B) ont bâti
leur cabane.
"Ca va saigner!", comme dirait Jean A qui prévoit de
compulser quelques ouvrages d'arts martiaux.
Jean A se montre le personnage le plus mis en avant pour
cette fois, drôle et arrogant, il est en résonance avec les
aventures de la première boum et du premier amour. Un
coup de foudre aussi vif et court qu'un coup de feu de
carabine à patates.
D'ailleurs ça aussi c'est une histoire à ne pas manquer.
Ne manquez pas non plus les éternels moments d'embarras
qui accompagnent les parents comme des boulets de
forçat
avec ces garçons qui n'en manquent pas une en public.
Un rouge qui monte aux joues, à la plage ou concernant les
délicieux gâteaux de madame Schwart...comment déja??
Schwartzenbaum!!! Ouf!
Si vous avez appréciés les premières aventures de nos
lascars en bermudas, il ne faut absolument pas s'en priver.
Toujours frais et rigolo!
la villa de Toulon, comme eux tous.
Des petits nouveaux, comme Jean A et Jean B dans leur
nouveau collège.
La famille devrait s'en sortir.
A huit. Enfin, si l'on compte aussi Batman, le lapin nain
chinchilla que reçut Jean C pour ses excellentes notes de
fin d'année.
Une vraie plaie pour les cahiers et tout ce qui peut se
grignoter.
Et puis avec Victor, cela devait être complet dans l'"hotel" villa des Jean quelque chose.
Ils avaient d'ailleurs planté devant la villa une pancarte "Attention: coq féroce".
La petite touche en plus.
Jean A attendait sa mygale.
Pourquoi ne 'aurait-il pas après tout?
C'est reparti pour une autre aventure des Jean quelque chose.
Que voulez-vous, on y prend goût!
Et l'enfance, les espoirs, les jeux, les batailles entre gamins
et la télé (quand on a la chance d'en avoir une dans son
foyer à cette époque), c'est tellement sympa.
Cette dernière remarque signifie bel et bien que dans les
premières pages les parents des Jean n'ont pas cédé devant
les piaillements et autres supplications. Un crève-coeur
pour les plus grands qui raterons les aventures de Josh
Randall, Rintintin,Zorro, héros qui viennent nourrir les
scènes de leurs jeux.
Ce troisième tome est d'avantage centré sur Jean A (aîné à
lunettes) et Jean B (le narrateur beaucoup plus rond) car
avec l'emménagement dans la villa de Toulon suit la
rentrée en 5ème pour l'un et la 6ème pour l'autre.
Le même collège de garçons, ça rapproche encore plus
la fratrie. Le pauvre Jean C se trouve parfois à la ramasse
pour les conversations forcément, même si il se rattrape sur la construction de la nouvelle cabane.
Nous retrouverons un peu les mêmes repères qui rythmaient
les 1ers tomes, évocation de loisirs préférés ( le Pif Gadjet
avec les aventures de Doc Justice, le Manuel des Castors
Juniors, les aventures de Bob Morane, celles des Robinsons
Suisses...), le catalogue des meilleurs bêtises à un deux,
trois ou quatre (je m'arrête là!) et la "guerre des boutons"
rituelle du volume.
Cette fois, ce sont les gamins de la bande des castors qui
entrent en scène et vont leur disputer la propriété du
terrain de la colline, là où les deux Jean (A et B) ont bâti
leur cabane.
"Ca va saigner!", comme dirait Jean A qui prévoit de
compulser quelques ouvrages d'arts martiaux.
Jean A se montre le personnage le plus mis en avant pour
cette fois, drôle et arrogant, il est en résonance avec les
aventures de la première boum et du premier amour. Un
coup de foudre aussi vif et court qu'un coup de feu de
carabine à patates.
D'ailleurs ça aussi c'est une histoire à ne pas manquer.
Ne manquez pas non plus les éternels moments d'embarras
qui accompagnent les parents comme des boulets de
forçat
avec ces garçons qui n'en manquent pas une en public.
Un rouge qui monte aux joues, à la plage ou concernant les
délicieux gâteaux de madame Schwart...comment déja??
Schwartzenbaum!!! Ouf!
Si vous avez appréciés les premières aventures de nos
lascars en bermudas, il ne faut absolument pas s'en priver.
Toujours frais et rigolo!
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CE QU'ILS EN DISENT ?
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GALLIMARD JEUNESSE
2009
9782070625529
A PARTIR DE 10 ANS
"Suppositoire", il voulait l'appeler.
La seule prise de la journée ne mesurait pas plus grand qu'un pouce de ce Jean E qui pensait avoir pêché un dinosaure.
Aaaaah, ce papi, il savait raconter les histoires et faire rigoler sa tripotée de petits Jean quelque chose.
Même le garde-forestier a rangé son carnet de contre-danse et approuvé la mission hautement pédagogique.
L'épisode "ville de Toulon" était plein de surprises.
Le papa des Jean ronchonnait toujours à l'idée saugrenue de déménager en même temps que de partir en vacances chez Papy Jean. Compliqué.
Bye bye Cherbourg. Bye bye les copains.
Bye bye les Bd ( les affaires du dernier Jean, F le bébé, prenaient autant de place que les valises de trois Jean dans le véhicule des vacances. Bd, on se retrouvera à la fin des vacances!).
Bye bye Jean C aussi (qui ne s'était aperçu de rien pelotonné dans un carton de déménagement et qui continuait à compter pour le jeu de cache-cache). Les déménageurs ont trouvé la situation très drôle, le papa beaucoup moins avec le surplus à payer pour le retard du camion occasionné).
Avec ce nouveau Jean, il fallait voir les choses en grand, voir loin. Avec Jean A et Jean B, porter le regard jusqu'à la lune était déjà un bon début après le premier pas lunaire télévisé en direct. Papa apprécia moyen qu'ils reconstituent la scène tandis que tout le monde était au lit depuis belle lurette. Bye bye la nouvelle télé.
On fait les cartons, les Jean. Les grandes vacances devraient être une belle aventure.
Qu'en pense le papa?
Qu'en pense le papa?
C'est reparti avec une nouvelle guerre des boutons pour ce volume, la guerre des Reine-Claude trop mûres devrions nous dire.
Et c'est avec les Cousins Fougasse, les Pierre Quelque chose qui ne sont que cinq mais pas des moindres.
Ce tome-ci, tout aussi drôle que le précédent, est axé sur les Grandes Vacances chez Papy Jean et Mamie Jeannette avec en fond le déménagement enclenché par le nouveau Jean. Un nouveau départ qui verra le jour bien plus tard car pour l'instant c'est les grandes vacances qui comptent et feront patienter les grands changements.
Comment sera la nouvelle maison? Auront-ils une chambre plus grande?
Et avec ceci la tribu continue de faire bêtises sur bêtises, de faire semblant de se laver, de lire des tintin à volonté pendant que l'eau coule, ce que l'on attend évidement.
Quand ils sont cinq( le sixième compte pour l'instant pour du beurre de cantine!), ça vous met de l'ambiance.
Le ton des bêtises est toujours naturel, le trait pas forcé, on se retrouve presque aux mêmes âges. Oui, on peut être aussi gaffeur, chamailleur, revanchard, coquin, malin à ces âges.
Et oui, à cette époque les taloches volaient comme on réprimande les pénibles. Une autre époque, une autre éducation. Nous retrouvons cet aspect nostalgique caractéristique du premier tome avec ce retour à l'enfance, un album photo feuilleté, peut-être celui de l'auteur qui sait, un Jean-P le Arrou-Vignod.
C'est la juste suite et on y prend du plaisir. Toujours des petits clins d'oeil aux jeux, programmes tv préférés ( mais sur la télévision de la famille cette fois pas à travers la vitrine d'un magasin!), BD préférées et des aventures mouvementées car ils ne peuvent s'empêcher de se chamailler. Le
dernier chapitre est encore le titre éponyme qui conclue l'aventure et se trouve encore en rapport avec des gourmandises détournées. Ce se lit toujours avec une grande facilité, le fond historique sixties est aussi intéressant. Oui, ces gamins-là ont assisté au premier pas posé sur la lune à la télé. Comment l'aurions-nous vécu aux mêmes jeunes âges?
"C'était super, pauvre banane!" pourrait nous répondre Jean A. Un souvenir de pêche en famille, ça vous dit?
La pagaille des Jean Quelque chose, dedans et dehors,
à l'étage
et dans les cartons...
un bon moment de lecture clé en main.
************************
CE QU'ILS EN DISENT?
http://www.babelio.com/livres/Arrou-Vignod-Le-Camembert-volant/117110
http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/4694-le-camembert-volant
http:// www.petitesmadeleines.fr/archive/2008/10/18/le-camembert-volant-de-jean-philippe-arrou-vignod1.html
GALLIMARD JEUNESSE
1999
2070528219
A PARTIR DE 10 ANS
Qui de Jean A, Jean B, Jean C ou le petit Jean D a eu la mauvaise idée d'inonder la salle de bain?
Ne pas fermer le robinet! Oulala!
Papa est est pétard.
L'interrogatoire serré du patriarche promet au coupable ou ses complices des oreilles tirées. Pire. D'être privé d'un épisode de Thierry La Fronde.
A ce jeu de détective, Jean A, le grand à lunettes, celui qui eut le privilège de vivre deux ans d'enfance unique sans les trois autres, et Jean B, ne l'appelez surtout pas jambonneau à cause de ses cuisses rondes vilains railleurs, oui ces deux Jean là sont fortiches.
Même si ils se sont fait piqués lamentablement au jeu de la surveillance et du pistage. Le professeur de Jean A s'en rappellera. Plus aucune chance à présent pour que Jean B et Jean C, le distrait, réclament le chien tant désiré. Pfff!
De toutes les façons, à part surveiller la descente d'une boîte de biscuits sous un duvet de scout, on ne pourrait compter sur la vigilance de Jean C. Petit comme lui, il demande d'être surveillé comme le lait sur le feu. D'ailleurs, un jour, au camp des scouts, il a même disparu.
Accuser Jean D.
Ca serait une idée de retraite stratégique, il est encore plus petit que Jean C, on lui donnerait le bon dieu sans confession comme disent les grands.
Ah ça les Jean, il vaut mieux les avoir en photos. D'ailleurs, la photo de famille s'agrandit. Maman attend un autre Jean ou une fille. Ça ne va définitivement pas être triste sous ce toit.
Les aventures des Jean Quelque chose sont des chroniques familiales plutôt chouettes, des réassorts que nous découvrons et savourons.
Cette série qui se déroule durant les années soixante est une ode à la famille nombreuse. Les petits chapitres sont consacrés à des petites bêtises des grands ou des petits et c'est le Jean du milieu qui raconte, Jean B.
Cela ressemble à des souvenirs d'enfance et quelques lecteurs se retrouveront, que cela soit dans les pensées, les cachotteries, les associations de frangins malfaiteurs, les jeux, les gaffes ou les batailles façon « guerre des boutons » entre copains.
Avec les Jean, c'est aussi un moyen de connaître une époque d'enfance d'un autre temps, avec ses programmes favoris à la télévision, les lectures préférées aussi. Les lecteurs auront peut être lus aussi les anciennes collections de la bibliothèque roses et vertes telles que Fantômette, Alice ou Langelot.
Qui n'a jamais réclamé à corps et à cris ( quelques larmes de crocodiles servis aux parents) un chien ou un chat en jurant mordicus d'en prendre soin comme la prunelle de ses yeux? Comme la prunelle d'un oeil endormi, il fallait comprendre.
Des chapitres courts, tendres, amusants, d'un ton parfois espiègle. Une bonne tripotée de chenapans rangée en flûte de pan dont on suit les petites récréations en rignochant de temps à autres, jusqu'à l'arrivée du petit dernier de la tribu.
L'omelette au sucre, ça a bon goût.
Amateurs de bêtises en format de poche, à table! Il existe aussi en grand format pour les gros gourmands!
*****************
CE QU'ILS EN DISENT?
http://www.babelio.com/livres/Arrou-Vignod-Lomelette-au-sucre/56164
http://doucettement.over-blog.com/article-l-omelette-au-sucre-de-jean-philippe-arrou-vignod-107802353.html
******************
**********************
DU MÊME AUTEUR
A DECOUVRIR UN UNIVERS D'AVENTURE
AVEC DEUX HEROS...
AVEC DEUX HEROS...
MAX ET MIMSY
MAGNUS
MILLION
ET LE DORTOIR DES CAUCHEMARS
ET LE DORTOIR DES CAUCHEMARS
GALLIMARD
JEUNESSE
FOLIO
JUNIOR
2012
(POUR LA VERSION DE POCHE)
9782070647781
L'énorme
fortune du jeune Magnus Million, ne le propulsera pas vers les
sommets, enfin pas à ce jour. Un des wagonnets de l'énorme «
Dragon », toboggan menant de la riche Ville Haute à la modeste
Ville Basse,, le conduira en tout cas au travers des murs de son
Lycée des Sciences de la ville de Friecke et sa bêtise vers le
terrible dortoir des cauchemars. Le contrôle de classe est ajourné !
1341
heures de retenues, voici ce qu'a récolté le riche gaillard de
quatorze ans. Ainsi a parlé le sinistre proviseur, surnommé le
« Croque-Mort ».
Finir
avec les pauvres mauvais garçons du dortoir, tout aussi punis que
lui mais bien plus redoutables. Tel sera son destin pour cette année
privée de cours.
Toutes
ses émotions l'appelleraient bien vers les bras de Morphée, comme à
chaque fois que sa narcolepsie le tire vers le sommeil bien malgré
lui, pourtant l'heure est grave! Elle demande de garder les yeux bien
ouverts.
D'étranges
apparitions surgissent chaque nuit des brumes verdâtres provenant
des marais environnant le dortoir. Des créatures sorties de livres
d'imaginaire interdits au Lycée des Sciences et issues de cauchemars
qui vont questionner Magnus et son nouveau camarade de fortune le
sauvage Anton, surnommé « Le Crachat ».
Après
les fêtes de Noël, Anton et sa bande de mauvais garçons, « les
Ultras », vont disparaître.
Happés
par un cauchemar ? Quel sort leur réserve la cupidité de ceux
de la Ville Haute ?
Magnus
sera diligenté secrètement par la Société Philanthropique,
organisme caritatif banni depuis la disparition de la mère de Magnus
et vestige d'une ancienne époque de gens, afin de mener l'enquête.
Il pourra compter sur la petite et tonique Mimsy Pocket pour assurer
ses arrières.
Les
révélations ne font que commencer !
:
Ce titre nous a été chaudement recommandé et nous n'avons pas été
déçu.
Cela
commencerait presque comme un roman à la manière d'un Harry Potter
avec une école, des pensionnaires, un anti-héros à la chevelure
désordonnée qui va devenir héros malgré lui et le symbole d'un
renouveau, des créatures effrayantes presque magiques.
Magnus
est pourtant un laissé-pour-compte beaucoup plus costaud et riche
que le chétif Harry. Magnus se laisse aller à la paresse d'une vie
dorée et privilégiée qui ne lui apporte pas le bonheur, son père
ne vivant que pour l'argent et travaillant pour en obtenir encore
plus. Sa narcolepsie, l'appelant à l'oreiller en dehors des heures
habituelles, entretient son acceptation d'une maison immense sans
rires ni chaleur parentale. Mr et Ms Carlsen, les employés de
maison, feront office de parents de substitution et de réservoir
d'amour et d'affection.
En
réalité, l'auteur s'intéresse ici surtout à des jeunes qui ne
ressemblent pas à des Ron et Hermione de bonne famille et ce, afin
de planter son décor d'injustice sociale nécessaire à l'intrigue.
Nous
pouvions trembler au début pour le pauvre Magnus qui subit ses
sommeils incontrôlables à des moments critiques, une punition
absurdement drôle qui le prive d'instruction et un voisinage pas
tout à fait à son image. Anton "le crachat" va rapidement
démontrer qu'il ne faut pas se fier aux apparences, sous la couche
impénétrable de dureté se cache un garçon sensible et bon
finalement. Il soigne Totem le hibou et prend Magnus sous "son
aile" sans le lui démontrer clairement.
Les
différents personnages sont en fait hauts en couleur, dans un
univers qui en manque sérieusement, et amusants de contraste.
Jean-Philippe Arrou-Vignod s'amuse avec les physiques pour prolonger
l'humour et le maintenir dans cet contexte sans pitié. L'impression
de légèreté et d'amusement prendra le dessus sur l'idée
redoutable du sacrifice des masses populaires par une oligarchie
égoïste et privilégiée.
Dans
l'interdiction des romans de la lecture plaisir de cette terrible
ville de Friecke (ou entendu Freak en anglais: monstre), l'auteur
souligne l'importance élémentaire du rêve, du jeu et de
l'imaginaire, des moments de récréation pour faire face à la
dureté du monde. La vilenie règne à Frieke, évoquée aussi par le
nom de l'autre ville adversaire "Transillyrie" (mélange de
la Transylvanie de Dracula et "Silly" en anglais: vilain).
Les apparitions apporteront la dose de "magie" pour une
bonne évasion.
Magnus,
jeune et riche aventurier, reprendra la quête de générosité de sa
mère et se révélera un compagnon fidèle et valeureux.
Un
bon roman d'aventure à la croisée des genres, une excellente
histoires à tiroirs qui fera réfléchir sinon frémir de plaisir.
GALLIMARD JEUNESSE
2015
9782070665594
A PARTIR DE 12 ANS ET +
Mimsy et Magnus s'étaient perdus de vue, depuis l'affrontement avec l'infâme Harald Cragganmore.
Les projets de domination de la Sillyrie par l'ancien chancelier avaient volé en fumée, proprement et littéralement, grâce aux efforts conjugués des deux adolescents, le fils du milliardaire et la petite voleuse.
Fort de sa récente réputation de justicier, Magnus fut sollicité pour représenter son oncle Sven auprès du jeune grand-duc Nikklas de Sillyrie lui-même et veiller sur sa sécurité lors d'un voyage d'une grande importance pour le pays de Frieke. La ville haute et la ville basse étaient sur le point de signer un traité de paix. Le monastère de Smoldno en lieu neutre fut choisi.
Les chambres de la maison Million se retrouvèrent vides. Magnus avait offert à la jeune et farouche Mimsy un toit et un lit, mais aucune cage ne saurait retenir Mimsy Pocket, aussi dorée soit-elle.
Aussi depuis, Mimsy continuaient de vivre selon ses propres règles, veillant sur sa petite bande des rues, Bratsch le borgne, Cal et les deux petites, Loupiote et Bestiole.
Mais comme là où ils se trouvent l'aventure n'est jamais loin,
des ravisseurs surnommés « les redoutables hommes loups » par les gamins se saisirent des enfants des rues les uns après les autres, nettoyant la ville de cette jeune graine de misère. Une dame en noir semblerait attachée à récupérer tous ces enfants suivant un dessein qui lui est propre. Mimsy fut la seule à lui échapper.
Magnus, de son côté, sera projeté du haut d'un train en marche et y survivra grâce à une troupe de nomades, les Tirghiz. L'affaire du traité s'était compliquée et les services de Magnus n'étaient plus requis, c'était le moins que l'on puisse dire.
Après la signature, le grand-duc Nikklas fut victime drôle d'agression et des preuves douteuses viennent incriminer l'oncle de Magnus, Sven. Pour avoir découvert les intentions du coupable, Magnus finira éjecté de la suite des événements.
Mais le danger n'aura pas leur peau et contre toute attente, leurs efforts placeront Mimsy et Magnus sur les mêmes chemins .
« Mimsy Pocket et les enfants sans nom » est bel et bien la suite des aventures de Max Million. Du temps aura passé depuis l'épisode du dortoir des cauchemars, chacun vaquant à ses occupations, suivant son mode de vie aux antipodes l'une de l'autre. Et pourtant, à la lecture de ce tome, on constate avec évidence que les deux étaient faits pour se rencontrer.
Ce deuxième volume imaginé par Jean-Philippe Arrou-Vignaud se partage équitablement entre les péripéties des deux jeunes héros, tout en se concentrant sur les origines de la jeune...enfin, non, on ne va pas divulguer le véritable prénom de Mimsy sinon il vous en cuira.
Mimsy se montre plus sauvage, plus dure que jamais, mordant presque la main qui lui est tendue. Ne faire confiance à personne et ne compter que sur soi-même sont ses repères pour retomber toujours sur ses pattes.
Ses relation avec Sven, Magnus et les autres enfants, ceux et celles à qui elle aura décidé de s'ouvrir, ressemblent à de bonnes tartines de miel servies sur du pain sec, une part de douceur qu'elle tient volontairement à cacher. Fidèle, le petit brin de femme va se lancer seule aux trousses des « hommes loups » et faire face à la mystérieuse dame en noir.
Révélations et rebondissements à la clé. Sur ce tome, Magnus survivra cette fois à sa narcolepsie, tentant de sortir son oncle d'un terrible guêpier et aussi de lui éviter l'échafaud. L'introduction du peuple des Tirghiz, donnera la petite note d'exotisme et de voyage, l'élixir du monastère, celui du fantastique déjà présent dans le tome 1.
Quelques passerelles se feront entre les deux intrigues, indirectement liées, mais n'en révélons pas d'avantage pour en conserver la primeur et la saveur. Les retrouvailles des deux héros « solitaires » apporteront sans en donner l'air une petite dose de romance.
Après cela, comment ne pas les imaginer encore plus proches sur un troisième tome ?
Jamais deux sans trois, dit-on ?
Le mal peut-il d'ailleurs faire son retour pour un dernier round.
Celui-ci est très tenace, vous en conviendrez à l'issue de l'aventure. Ce tome à l'apparence volumineuse se parcourt très facilement et sans déplaisir. Si les lecteurs ont accroché sur ces personnages dès le premier tome, celui-ci est d'emblée pour eux.
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