UNE ENQUÊTE TRÉPIDANTE DU CLUB WELLS ET WONG, T.1: UN COUPABLE PRESQUE PARFAIT!


FLAMMARION JEUNESSE
2016
9782081373846
À PARTIR DE 12 ANS



: Le corps de Ms Bell avait disparu! 

Hazel Wong tentait de montrer son cadavre au pied du balcon, dans le gymnase mais celui-ci avait disparu. 
Non, Ms Bell n'avait pas fait un malaise et ne s'était pas levée pour reprendre ses cours. 
Personne ne l'avait plus vu du tout depuis. 
Daisy Wells et Hazel Wong veulent savoir où se cache leur professeur de Sciences mais l'établissement ne semblait en faire grand cas. 
Elle doit être souffrante probablement. 
"L'enquête" des filles peine à s'activer aussi rapidement qu'elle le devrait pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de meurtre avéré. 
Pas de corps, pas de meurtre, pas d'enquête ( de police). 
Sauf que, Hazel Wong sait ce qu'elle a vu, là, étendu sur le sol du gymnase. Tandis que l'établissement pense à une démission, lettre à l'appui, le duo Wells et Wong sait qu'elles ne reverront pas leur professeure vivante.
Cette mystérieuse disparition leur donne l'opportunité, surtout à Daisy très excitée de cette perspective, d'apporter de vraies raisons d'être à leur nouveau Club de copines- celui de détectives-.
Revenons sur le cadre. 
Nous sommes dans une école pour jeunes filles, dans les années 30, dans un pensionnat en Angleterre. 
Le duo d'héroïnes sont deux élèves très complices,
 mais également aussi différentes que le jour et la nuit,
 la blonde, populaire et intrépide Daisy Wells 
et la discrète, brune et asiatique Hazel Wong. Le duo fonctionne à l'identique de celui de Holmes et Watson, d'ailleurs Daisy n'hésite pas à affubler Hazel du nom du célèbre Docteur de temps à autres marquant ainsi la complicité réelle et légendaires sur les temps d'enquête.
À l'identique de leurs modèles littéraires, c'est Hazel qui raconte l'affaire.
Leur petite vie de collégienne vient s'intercaler entre ces moments de recherche du corps et des preuves, ceci nous replace le contexte presque exclusivement féminin et tous ses personnages, élèves et professeurs, des suspects potentiels. 
Le duo note tout, les mobiles et les alibis.
Les mobiles majeurs résulteraient des aspirations et jalousies amoureuses entre professeures ( avec le seul professeur masculin ultra séduisant, c'est dire si dans le huis-clos, il ne se passe grand chose) ou dans les ambitions professionnelles (peu justifiables d'un crime). 
Le duo et leurs proches de dortoir, un peu hautes en couleur (ou peut-être sont- ce les commentaires de Hazel qui nous les font ressortir aussi amusantes), cancanent, élaborent des hypothèses entre l'échange de 2 et 3 friandises.  
Hazel seconde Daisy mais à la lecture, nous nous rendons compte qu'elle est le personnage principal. La narration d'un chapitre n'est pas accordée à sa camarade, cette forte inspiration de la "jeune fille anglaise modèle". Il est un peu évoqué brièvement les origines chinoises de Hazel, avec quelques commentaires propres et ceux des autres. Hazel aimerait être aussi "passe-partout" que sa meilleure amie.
Mais en attendant, elles mènent l'enquête.
Daisy est perspicace, manipulatrice, emportée, un peu égocentrique. 
Hazel est posée, manque de confiance, se trouve dépassée par l'enthousiasme débordant de Daisy, elle sait garder une forme de raison devant des conclusions un peu hâtives. 
Elles se complètent même si Daisy donne l'impression de mener le jeu en tirant Hazel par la manche ( elle n'est pas toujours délicate avec sa pauvre complice).
Paradoxalement, malgré le titre "Un coupable presque parfait", la révélation du meurtrier n'est pas aussi aisée et chacun passé au crible ne se montre pas le bouc émissaire idéal qui pourrait boucler l'enquête en deux temps trois mouvements.
Les filles vont devoir creuser et l'identité du vrai coupable et du mobile vont finalement donner froid dans le dos.
On ne peut décidément se fier à personne.
L'auteure Robin Stevens a su ménager son suspens, l'intensité monte d'un coup à la fin.
A espérer que la suite sera vite traduite.
A découvrir!







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ROBIN STEVENS


AUTEURE!




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CE QU'ILS EN DISENT?


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