LE MONDE DES FERALS, T.1/ JACOB GREY




POCKET JEUNESSE
PKJ
2016
9782266249867
A PARTIR DE 12 ANS

: Pour être honnête, " le monde des Ferals" n'apporte pas une grande nouveauté dans les lectures du même registre, néanmoins, même si il ne révolutionne pas par son écriture, il permettra d'offrir du choix aux amateurs du genre Fantastique.
La facture du roman est correcte et les personnages, l'univers pourront convaincre de poursuivre l'aventure proposée par Jacob Grey.

L'univers.
La rue.
Si le décor d'ouverture du héros Harry Potter se trouvait être une petite chambre sous un escalier, le sort ne se trouve pas plus enviable pour Crow, 13 ans. 
Le monde de Crow se limite aux coins des rues, le petit ado est un sans-abri. 
Crow fut adopté par des corbeaux qui lui apprirent comment survivre et subvenir à ses maigres besoins au fond des poubelles. Autre petit écho, qui n'a rien à voir avec la magie, Tarzan, élevé bébé par des primates mais jouissant d'un cadre plus exotique.
Comme pour Harry P., l'histoire commence mal. 
Un rêve récurrent hante Crow les nuits, le soir où ses parents le jetèrent par la fenêtre à des corbeaux pour l'emporter au loin. 
Sa première impression fut qu'il fut cruellement abandonné, puis l'aventure affinera le songe et il se rendra compte que ses parents se sont sacrifiés pour qu'il vive, comme pour Harry P.
L'univers de Crow est amplement fantastique sans en donner l'air de façon éclatante. 
Ceux et celles, humains ordinaires, qui découvriraient l'existence des Ferals dont fait partis Crow, pourraient se trouver estomaquer de les voir parler aux animaux.
 Mais les Ferals sont partout, presque un citoyen sur trois ou quatre, a t-on l'impression, il y a une jolie forme de banalité qui s'installe. 
Crow parle aux corbeaux, Cramble aux pigeons, Mamba aux serpents, Mâchefer aux chiens... Ainsi, devant, cette généralité, Lydia, une jeune fille de l'âge de Crow dont il est fasciné par la vie familiale, se laissera vite convaincre par cette dimension extraordinaire.
Lydia, sa première amie fille.

L'action.
L'aventure prend de la vitesse avec l'évasion de trois Ferals, de la prison gardée par le père de Lydia.
Mâchefer, Mamba et Cloporte semblent vouloir en découdre furieusement avec ceux qui les ont fait emprisonner, ont anéanti leur maître malfaisant, celui-là même dont Crow rêve de façon incessante et qui frappe à la porte de sa maison avant que le bébé ne soit emporté. 
Celui-ci porte un emblème d'araignée couronnée d'un T. 
C'est aussi lui, lors du terrible Jour historique où Ferals bienveillants et menaçants s'affrontèrent pour décider du sort des humains prédominants, qui assassina donc les parents de Crow. 
Il semblait vouloir récupérer un objet puissant que les parents n'étaient pas décidés à lui remettre.
Les lecteurs découvriront cet objet qui pourrait faire de nouveau pencher le destin des Ferals et des humains.
Lydia qui voulait apprendre à Crow à lire, se trouve enlevée par erreur par les trois crapules et la bibliothécaire qui les épaulait dans leurs désirs de lecture et les recherches sur l'araignée "T" est retrouvée assassinée avec de la toile d'araignée.
L'assassin arachnide est-il revenu?
La méfiance de Crow à l'égard des humains ne fait que croître, un peu alimenté par ses trois corbeaux ,Blême, Scritch et Glauque, qui le considèrent comme un des leurs, mais surtout par l'attitude intrigante des parents de Lydia qui ne semble pas beaucoup apprécier le garçon.

D'autres révélations se feront au fur et à mesure, autour du plumage blanc de Blême le corbeau qui filtre les secrets autour de Crow, 
même autour de Lydia, cela en est presque un peu trop facile mais peu importe, jouons le jeu, laissons-nous embarquer et cela fonctionnera parfaitement bien.

Le livre est très accessible, l'atmosphère est assez bien dosé, ne nous précipitant pas dans les noirceurs d'une vie ingrate et dénuée de confort. La relation Lydia/Crow prend le pas sur ses tristes conditions de fond, la jeune fille semble fascinée par le jeune garçon, une confiance accordée facilement qui fera céder les résistances de Crow qui se voudrait au début un peu sauvage.
Finalement, son expérience en milieu se trouve être un peu limité, elle tombe à pic et en plus, elle est adorable. Que demander de plus?
Le secret de l'objet symbole des croâsseurs?
Que le trio de mauvais retourne d'où il était détenu?
Une série assez sympathique à découvrir.








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JACOB GREY 
(pseudonyme, nom de plume)

AUTEUR


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CE QU'ILS EN DISENT?









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